Mercredi, le Danemark a pris la décision d’abandonner le vaccin AstraZeneca.  (Photo: Shutterstock)

Mercredi, le Danemark a pris la décision d’abandonner le vaccin AstraZeneca.  (Photo: Shutterstock)

Selon la ministre française de l’Industrie, il semble probable que l’Union européenne ne renouvelle pas ses contrats vaccinaux avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca. 

Mercredi, le Danemark a pris la décision d’abandonner le vaccin AstraZeneca, en raison des effets secondaires «rares», mais «graves», constatés. Mais c’est bien toute l’Europe qui pourrait, dans la foulée, lui emboîter le pas. 

Si on en croit Agnès Pannier-Runacher, la ministre française de l’Industrie, interrogée sur les ondes de la radio RMC, si «la décision n’est pas tranchée», le fait que l’Europe ne fasse pas de nouvelles commandes au groupe pharmaceutique suédo-britannique «est la plus grande probabilité». De son côté, .

Johnson & Johnson aussi?

«Nous n’avons pas amorcé de discussions avec Johnson & Johnson et avec AstraZeneca pour un nouveau contrat, là où nous avons d’ores et déjà amorcé des discussions avec Pfizer-BioNTech et Moderna», a-t-elle ajouté. S’avançant donc en partie sur la même ligne qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui glissait cette semaine que Pfizer-BioNTech se révélait être «un partenaire fiable, qui a honoré ses engagements et se montre réactif face à nos besoins».

Et comme, de son côté, Albert Bourla, le PDG de Pfizer, semblait , on voit mal pourquoi cette union ne perdurerait pas, tout en se consolidant. Qui plus est que Bourla expliquait, au moment d’évoquer , que «Pfizer et BioNTech peuvent fournir à l’Europe, si nécessaire, des centaines de millions de doses supplémentaires en 2022 et 2023, produites dans nos usines situées en Europe».

Les vaccins Novavax et Sanofi au deuxième semestre?

«Nous avons un portefeuille vaccinal avec ARN messager qui fonctionne très bien et a peu d’effets secondaires. Nous allons également avoir de nouveaux vaccins, si tout va bien, Novavax et Sanofi, qui sont des protéines recombinantes qui donnent de très bons résultats, et nous avons 50 ans de recul sur ce type de technologie», a expliqué Agnès Pannier-Runacher. «Ces vaccins vont arriver au deuxième semestre, donc nous allons avoir beaucoup de doses sur différentes plateformes, permettant de répondre à l’ensemble des besoins.»