Luxexpo The Box a été choisie comme l’une des quatre infrastructures pour accueillir un centre de soins avancés dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une opération menée rapidement en coulisse avant l’ouverture, lundi 23 mars.

«Rapide, efficace, dans l’urgence, mais pas dans la panique.» , le CEO de Luxexpo The Box, résume l’esprit du travail mené durant les dernières heures qui ont précédé l’ouverture, lundi 23 mars, à 14 heures, d’un «centre de soins avancés» dans un lieu habituellement destiné à accueillir des événements.

Les halls du Kirchberg qui appartiennent à l’État pour accueillir des patients en deux filières strictement séparées: une pour ceux présentant les symptômes du Covid-19, une seconde pour ceux avec d’autres problèmes de santé. 

Une mise à disposition immédiate

Le fil des opérations remonte au milieu de la semaine dernière, lorsque les premières indications d’une mobilisation potentielle de l’infrastructure émanent du côté du ministère de la Santé.

À ce moment-là, Luxexpo The Box, dont l’activité événementielle a déjà été mise en veilleuse en raison du coronavirus, fonctionnait en équipe réduite. «Nous nous sommes mis immédiatement à disposition», indique Morgan Gromy. «Nos services techniques étaient en stand-by, mais les choses se sont enchaînées pour que le projet puisse se réaliser.»

Une première visite des autorités de la Santé et de l’armée chargées de monter les tentes et équipements nécessaires permet de concrétiser le plan.

«Les équipements en eau, électricité, sanitaires, alarmes, sécurité sont de notre ressort», ajoute Morgan Gromy. Le week-end a été mis à profit pour dérouler les opérations. «La composition des équipes de part et d’autre a permis de réaliser au mieux les arbitrages nécessaires et de passer à une mise en production rapide.»

Pour Luxexpo The Box, ce projet d’intérêt public représente une certaine fierté de pouvoir contribuer à une mission de santé publique, alors que le cœur de métier est suspendu pour une durée indéterminée.

«Nous n’avons aucune perspective en la matière», ajoute Morgan Gromy. «La seule chose qui nous importe est que ce centre de soins avancés fonctionne de façon optimale. Dès que la crise sera terminée, nous voudrons accélérer notre activité pour relancer l’enthousiasme, l’activité économique et réaliser les événements qui n’ont pas pu se tenir.»

Quelque 6.000m² sont pour l’instant mis à disposition pour le centre de soins avancés. Trois autres voient le jour cette semaine: à la Rockhal (depuis mardi, 14 heures) pour le Sud, à Ettelbruck (Däichhal) pour le Nord, et au Centre culturel de Grevenmacher pour l’Est.