La fermeture du secteur a été retardée le plus longtemps possible. Mais la dégradation de la situation sanitaire ne proposait plus aucune alternative. (Photo: Shuttertsock)

La fermeture du secteur a été retardée le plus longtemps possible. Mais la dégradation de la situation sanitaire ne proposait plus aucune alternative. (Photo: Shuttertsock)

La Chambre devrait voter le texte de loi imposant la fermeture des établissements horeca au tout début de la semaine prochaine. La mesure sera d’application jusqu’au 15 décembre au moins.

L’horeca n’échappera pas aux conséquences de la seconde vague du Covid-19. Même si le couperet a été retenu le plus longtemps possible la dégradation de la situation sanitaire ne proposait plus aucune alternative. Restaurants, bars, cafés… ce sera rideau, sans doute à partir de mercredi ou jeudi prochain, et cela jusqu’au 15 décembre au moins.

Mardi, lors d’une conférence de presse organisée pour évoquer de nouvelles mesures, le Premier ministre DP) avait . «Nous savons que porter le masque et la distance de deux mètres sont des gestes barrières qui fonctionnent. Là où ce n’est pas possible de limiter les interactions entre les gens, nous sommes d’avis qu’il faut limiter les contacts. Cela concerne l’horeca, car on ne peut pas prendre un verre ou manger avec un masque», avait-il dit. Tout le monde avait évidemment de suite compris que ce qui allait arriver irait au-delà d’une limitation encore plus stricte du nombre de convives par table, d’autant que quelques instants plus tard le Premier signalait que «le take-away pourrait continuer à fonctionner».

Une invitation à limiter les stocks

De suite , secrétaire général de l’Horesca, a réagi, invitant les professionnels «à anticiper et à faire peu de stocks». Mais aussi en demandant au gouvernement le vote rapide des aides promises. Et notamment la prise en charge des charges d’exploitation à 100% en cas de fermeture administrative.

Mais le coup sera rude pour la plupart des établissements. Et notamment ceux de Luxembourg-ville dont le chiffre d’affaires souffre du télétravail vivement conseillé aux employés et fonctionnaires.

Examiné une première fois en commission de la Santé, le texte de loi va suivre son parcours législatif, avec examen par le Conseil d’État, un retour en commission fin de cette semaine puis un vote en séance plénière de la Chambre lundi ou mardi au plus tard. Les dispositions seront alors d’application mercredi ou jeudi prochain.