Difficile exercice que de faire débattre des représentants de positions difficilement conciliables. Du moins à l’antenne. (Photo: Capture d’écran/RTL Radio Lëtzebuerg)

Difficile exercice que de faire débattre des représentants de positions difficilement conciliables. Du moins à l’antenne. (Photo: Capture d’écran/RTL Radio Lëtzebuerg)

RTL Radio Lëtzebuerg invitait, samedi, Nora Back, Blanche Weber et Nicolas Buck à débattre du modèle de développement pour le pays et la planète au sortir de la crise du Covid-19. Un exercice de projection difficile.

Les parties prenantes autour de la table ont débattu cordialement, parfois âprement, en restant globalement dans leur rôle.

(présidente de la Chambre des salariés et de l’OGBL), (présidente du Mouvement écologique) et (président de l’Union des entreprises luxembourgeoises, UEL) étaient invités par RTL .

Entre le souhait de voir le monde changer en combattant les effets d’une mondialisation jugée néfaste tant pour les humains (revendications sociales) que la planète (considérations environnementales), qui a été exprimé respectivement par Nora Back et Blanche Weber, et le rappel effectué par Nicolas Buck aux apports de cette même mondialisation pour le Luxembourg, les positions semblaient pour le moins divergentes.

Tant en termes de fiscalité des entreprises que d’approches vis-à-vis des multinationales (le Mouvement écologique demande que soit rendu public ), que de télétravail ou de grandes dynamiques à l’égard de la mondialisation, chacun campait sur des positions souvent antagonistes.

Le monde de demain est-il à imaginer au croisement des chemins?

La crise du coronavirus a posé beaucoup de questions auxquelles le Luxembourg devra répondre via le prisme de sa propre réalité: celle d’un pays qui a su se développer grâce à une économie ouverte et qui dispose d’un niveau de vie très élevé.