Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a vanté une nouvelle fois les bénéfices du multilatéralisme dans la gestion des questions sensibles. (Photo: Matic Zorman / archives Maison Moderne)

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a vanté une nouvelle fois les bénéfices du multilatéralisme dans la gestion des questions sensibles. (Photo: Matic Zorman / archives Maison Moderne)

Le chef de la diplomatie, Jean Asselborn, a présenté les quatre priorités que le Luxembourg entend défendre s’il siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies l’an prochain.

«L’esprit de la démocratie vit du dialogue et du débat des idées. Lorsqu’une seule voix parle, c’est généralement celle du plus fort, celle de la répression.» Le ministre des Affaires étrangères, (LSAP), a une nouvelle fois défendu le multilatéralisme, mardi, lors de la 46e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, à Genève.

Après avoir évoqué la Biélorussie, la Russie, la Turquie, Hong Kong et le Myanmar, le ministre a souligné que «la situation des droits humains se détériore toujours durant les conflits», et il a déploré les violations des droits humains commises lors des conflits au Haut-Karabakh, dans la région du Tigré en Éthiopie, au Yémen, en Syrie, au Sahel, ou encore au Proche-Orient.

Souhaitant que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme soit doté de davantage de moyens financiers, ce qui se traduit par une contribution plus importante du Luxembourg, le chef de la diplomatie a présenté les quatre axes du mandat, sur lesquels le Grand-Duché entend se focaliser s’il siège à cette institution en 2022-2024:

- l’appui à l’État de droit, à l’espace civique et aux défenseurs des droits humains et la lutte contre l’impunité;

- le développement durable et l’action climatique fondés sur les droits humains;

- l’égalité des genres et la lutte contre les discriminations;

- la protection et la promotion des droits de l’enfant.

Non sans perdre de vue des enjeux comme le changement climatique, le défi de la migration, ou encore les droits et l’autonomisation des femmes et des filles.