Les masques ne manquent pas au Luxembourg, d’après les hôpitaux et le ministère de la Santé, qui renforce tout de même ses stocks. (Photo: Shutterstock)

Les masques ne manquent pas au Luxembourg, d’après les hôpitaux et le ministère de la Santé, qui renforce tout de même ses stocks. (Photo: Shutterstock)

Le nombre de cas d’infection au Covid-19 augmente, la demande de masques de protection pour le personnel de santé et les patients aussi. Le ministère de la Santé et les hôpitaux luxembourgeois assurent disposer du stock nécessaire. Sans donner de chiffres.

 et des centaines d’autres qui combattent la pandémie. Des personnels des soins de santé en particulier qu’il faut équiper de masques. Mais les stocks sont-ils suffisants?

«Les réserves sont là, et des efforts sont faits pour augmenter les stocks afin d’éviter une pénurie, nous attendons une cargaison», répond le ministère de la Santé, sans donner de chiffres. Il n’indique pas non plus de quels pays viennent les masques.

Pas d’inquiétude dans les hôpitaux

À usage unique, les masques doivent être changés régulièrement: toutes les trois à huit heures, selon le type. Les hôpitaux contactés n’ont pas pu communiquer combien ils en utilisaient au quotidien, ni combien ils en recevaient de la part du gouvernement et à quelle fréquence.

«Pour l’instant, le stock est OK», affirme le Centre hospitalier du Nord (CHDN). «Nous avons toujours un stock, nous n’avons pas de souci pour le moment. L’utilisation des masques a bien sûr fortement augmenté, mais je ne peux vous dire de combien», dit, de son côté, le Centre hospitalier de Luxembourg (CHL). «Nous avons les quantités suffisantes, et il n’y a pas d’inquiétude à avoir», répond le Centre hospitalier Emile Mayrisch (Chem).

Les Hôpitaux Robert Schuman complètent: «Nous sommes en étroite collaboration avec les instances étatiques. Nos responsables logistiques travaillent avec grande détermination pour s’approvisionner davantage. En ce qui concerne les stocks, ils sont suffisants à l’heure actuelle. Il faut les gérer de façon responsable.»

Une gestion européenne

La Commission européenne indique qu’elle «s’efforce en permanence d’assurer la fourniture d’équipements de protection individuelle dans l’Union européenne». Elle travaille avec l’industrie pour augmenter la production et fait en sorte que les marchandises continuent de circuler à travers l’Europe, alors que certains États membres prennent des mesures individuelles. La France, par exemple, a réquisitionné ses stocks de masques.

«Certains ont déjà accepté les demandes de la Commission visant à modifier leurs mesures nationales afin de garantir la disponibilité des équipements essentiels pour ceux qui en ont le plus besoin, dans toute l’Union européenne», révèle l’institution, sans citer les pays en question. Elle ajoute que, pour l’instant, les règles en œuvre «garantissent la sécurité de tous les équipements de protection individuelle sur le marché de l’Union européenne». La Commission demande chaque semaine aux pays membres des informations sur leur stock disponible, leurs capacités de production et les besoins prévus.

En France, le ministre de la Santé Olivier Véran assurait, mardi 10 mars, sur Franceinfo, qu’il n’y a «pas de pénurie de masques». «Aujourd’hui, nous avons un stock d’État de masques, où il reste encore plusieurs dizaines de millions de masques.» Quatre entreprises françaises renflouent les stocks: Kolmi-Hopen, Macopharma, Segetex et Thuasne.

La Belgique a ouvert une enquête pour fraude après la non-livraison de sa commande, . Des masques qui étaient destinés aux hôpitaux et médecins du pays. Pour lui venir en aide, l’entreprise chinoise Alibaba et la Fondation Jack Ma lui ont offert 500.000 masques et 30.000 kits de test.

la production de masques en Europe se concentre dans quatre pays: la France, l’Allemagne, la Pologne et la République tchèque. Des usines qui doivent répondre à une demande de plus en plus importante, alors que le nombre de cas continue d’augmenter en Europe.