Après 20 jours d’Autofestival, les concessionnaires du pays se disent satisfaits. (Photo : Jan Hanrion /archives  Maison Moderne)

Après 20 jours d’Autofestival, les concessionnaires du pays se disent satisfaits. (Photo : Jan Hanrion /archives  Maison Moderne)

La 57e édition de l’Autofestival s’est clôturée samedi. Grande fête de l’automobile, cette édition n’a rien eu de festif selon les concessionnaires, même si les ventes ont été bonnes.

Un temps dans l’incertitude, les concessionnaires du pays ont tout de même décidé de maintenir ce rendez-vous annuel qui, hors crise sanitaire, génère près de 30% des ventes annuelles, soit plus de 18.000 bons de commande, pour reprendre les chiffres de 2018, . Un maintien sous conditions. Les professionnels s’étant engagés à mettre en place 20 recommandations sanitaires, comme la limitation du nombre de clients dans les concessions, ou encore demander aux clients de ne pas venir en famille. Difficile de parler de «fête» pour décrire l’événement.

Pour autant, tout n’est pas à jeter dans cette dernière édition. S’il n’y a pas eu la foule des dernières années, les clients se sont quand même déplacés pour acheter une voiture et non plus juste pour admirer les nouveautés.

Selon , ancien directeur d’Autopolis et ancien grand patron du secteur automobile, sur les ondes de RTL ce matin, cette édition a été «rationnelle, avec moins de trafic dans les garages». Un constat que faisait déjà , directeur général et administrateur délégué d’Autopolis, à la moitié du festival, en expliquant que «c’est moins excitant ce show-room qui n’est pas en fête».

Sans la foule et l’ambiance festive, pas d’effet «coup de cœur» dans les ventes. «En regardant les chiffres, on s’aperçoit que les volumes de ventes sont très acceptables, même avec les dimanches fermés! La vente est plus chirurgicale, les vendeurs ont plus de temps avec les clients», avait constaté Marc Devillet.

Un millier de rendez-vous en ligne annoncé par Losch

Chez Losch, qui commercialise entre autres , Volkswagen, Miriam Eisenmenger, group marketing manager, souligne que «le public était au rendez-vous. La majorité s’est d’ailleurs inscrite via notre service de réservation en ligne. Nous avons pu comptabiliser plus de 1.000 rendez-vous en ligne au sein du réseau des garages Losch. Ce constat nous satisfait, et nous fait penser que cet outil a de l’avenir.»

Difficile d’avoir des détails sur les chiffres de vente, du fait du manque de recul. «Compte tenu des circonstances actuelles, nous sommes raisonnablement satisfaits des ventes enregistrées. L’expérience nous permet de prendre un certain recul, il faut souvent tenir compte de l’ensemble du mois de février afin de pouvoir tirer des conclusions en termes de chiffres officiels. Il en va de soi, nous espérons encore des ventes supplémentaires», précise Michel Louro, COO de Losch Retail.

Concernant les modèles plébiscités, «la demande en SUV reste très élevée et nous avons pu observer une forte demande pour nos nouveaux modèles, comme la VW Golf 8, la Skoda Octavia, la Seat Leon et l’Audi A3. La grande nouveauté cette année en termes d’intérêt se situe autour des véhicules électriques, comme l’ID4 ou la Skoda Enyaq, par exemple», termine Miriam Eisenmenger.