Après une année catastrophique au niveau des ventes, avec une chute de 17,85% des nouvelles immatriculations, l’ensemble du secteur automobile luxembourgeois compte sur la 57e édition de l’Autofestival pour repartir sur de bonnes bases.
L pour le pays, mais également un vrai coup de pouce pour l’ensemble du secteur automobile puisque l’on considère généralement qu’un tiers des ventes annuelles sont réalisées pendant cette période, qui attire normalement (pour ne pas dire «avant le Covid») près de 30.000 visiteurs pour près de 20.000 voitures vendues.
Mais cette année, les concessions ont dû renoncer à ouvrir le dimanche, en plus de mettre en place plusieurs mesures sanitaires, comme la prise de rendez-vous. «Il n’y a pas l’aspect festif et familial. Avant, c’était une sortie en famille, on venait découvrir les voitures, mais aussi manger un bout, passer du temps autour de la voiture, le tout dans une belle ambiance. Cette année, les clients viennent seuls ou à deux, ils sont évidemment plus prudents du fait de la situation sanitaire. Mais, par ailleurs, cela permet à nos vendeurs de mieux conseiller les clients, de prendre un peu plus le temps, avec un gain qualitatif», souligne , directeur général et administrateur délégué d’Autopolis, avant d’ajouter: «C’est donc moins excitant ce showroom qui n’est pas en fête, mais, en regardant les chiffres, on s’aperçoit que les volumes de ventes sont très acceptables. D’autant plus que l’on est fermé le dimanche!»
Plus de temps pour le client
«La vente est plus chirurgicale, les vendeurs ont plus de temps avec les clients. Mais, par ailleurs, nous allons passer à côté de la vente d’opportunité, celle du coup de cœur, puisqu’il y a moins de passage et de convivialité dans les showrooms», précise le patron d’Autopolis.
Un avis qui est partagé par la , qui a publié un bilan intermédiaire en début de semaine.
Si la Fédération se veut prudente et refuse de parler d’un succès pour le moment, elle constate que les «clients semblent apprécier la possibilité de prise de rendez-vous préalable, afin que le véhicule auquel ils s’intéressent soit disponible pour un essai et qu’un vendeur leur explique en détail toutes les fonctionnalités et innovations technologiques».
Toujours selon la Fedamo, l’automobiliste a désormais besoin de moins de temps pour se décider à acheter une voiture. «La tendance se confirme. Les clients prennent leur décision de façon relativement rapide. Ils ne reviennent pas plusieurs fois chez le concessionnaire avant de décider d’acheter, comme c’était le cas dans le passé», souligne la Fédération, tout en précisant que la consultation auprès des professionnels et l’essai du véhicule restent tout de même très importants.