Le ministre de l’Économie a indiqué qu ’ un «plan de stabilité» était actuellement étudié. (Photo: Capture d'écran)

Le ministre de l’Économie a indiqué qu ’ un «plan de stabilité» était actuellement étudié. (Photo: Capture d'écran)

Le ministre de l’Économie Franz Fayot (LSAP) a annoncé ce vendredi 20 mars qu’un plan de stabilité était à l’étude pour faire face à l’épidémie de coronavirus qui touche le Luxembourg. Mais a prévenu que l’aide ne pourra pas concerner toutes les entreprises.

Si l’économie luxembourgeoise n’est pas à l’arrêt, . ne cesse de gagner en force, a résumé le ministre de l’Économie (LSAP) vendredi lors d’une conférence de presse:

- Recours au chômage partiel pour les personnes en CDI, CDD, les contrats d’insertion, les apprentis... «Pour les asbl, les demandes seront analysées au cas par cas», a indiqué le ministre. «.» Les demandes peuvent désormais être envoyées à l’Adem, qui mettra sous peu un outil internet en ligne, et non plus au Comité de conjoncture. 

- Levée des avances trimestrielles.

- Délai pour le paiement des impôts et de la TVA.

- Évolution des cotisations sociales «pour soulager les trésoreries».

«Un projet de loi est aussi en cours d’élaboration pour apporter une aide financière supplémentaire. En accord avec l’Europe, le plafond des aides de minimis est porté à 800.000 euros», a soutenu le ministre.

Élaborer un plan de stabilité

La situation actuelle est aussi étudiée par les services de l’État «aidés par des acteurs externes comme la SNCI ou les banques». Le but est de mettre sur pied un «plan de stabilité» qui intégrera de «nouvelles mesures d’aide».

Mais Franz Fayot prévient: «On ne pourra pas aider toutes les entreprises.» Ce qui va à contre-courant de ce qui a été dit voici quelques jours encore quand le Premier ministre avait dit lors d'un de ses points presse que «pas une seule faillite ne devra avoir lieu  en lien avec l’épidémie». Ce que (CSV), a ensuite exigé à la Chambre.

L’action possible du gouvernement a cependant des limites. Ainsi, en ce qui concerne les loyers, charge qui pèse lourdement auprès des indépendants en personne physique, il est plus difficile d’intervenir qu’en ce qui concerne les charges publiques. Franz Fayot s’est contenté de lancer un appel pour que les débiteurs fassent preuve de compréhension et de solidarité. Les mois à venir montreront s’il a été entendu ou non.