(déi Gréng) s’est exprimé lors d’une séance plénière à la Chambre des députés, suite à la question de la députée (CSV) sur l’absence d’un arrêt à Luxembourg dans un projet de ligne de TGV entre Paris et Berlin.

«Nous ne pouvons pas forcer qui que ce soit à passer par le Luxembourg», a répondu le ministre des Transports, ajoutant que les compagnies ferroviaires opéraient dans un marché libre.

François Bausch a confié qu’il n’était pas convaincu par la déréglementation du marché ferroviaire, «mais c’est comme ça». L’État devrait pouvoir intervenir lorsque le marché n’atteint pas ses objectifs, comme celui de relier davantage de capitales européennes, a-t-il déclaré. D’après lui, la politique de la Commission européenne est en contradiction avec ses propres objectifs, comme la réduction du nombre de vols de courte distance.

«Nous devons obtenir de meilleures connexions vers Metz», a affirmé François Bausch. Cela permettrait au Luxembourg d’être mieux relié à des destinations plus lointaines sur le réseau français. Le Grand-Duché cofinance des infrastructures pour augmenter le nombre de trains vers la ville voisine, a-t-il expliqué.

Selon lui, il est en revanche trop tard pour construire une liaison ferroviaire vers Sarrebruck en Allemagne, car les terrains entre les deux villes sont déjà construits en de nombreux endroits. Toutefois, le ministre a déclaré être en discussion avec le gouvernement voisin. «Nous dépendons du plan de circulation des Allemands.»

Du côté des autres frontières, «il y a des idées concrètes» avec des partenaires en Belgique et en France pour ajouter le Luxembourg à leurs réseaux de trains de nuit. Le sud de la France et la Suisse font partie des destinations les plus prometteuses, a ajouté le ministre. «Nous sommes toujours sur la brèche.»

Cet article a été rédigé par  en anglais, traduit et édité par Paperjam en français.