Nicolas Buck attend un signal de la part du gouvernement suite à la proposition de l’UEL de faire évoluer les discussions autour du futur du marché du travail. (Photo: Capture d’écran / RTL)

Nicolas Buck attend un signal de la part du gouvernement suite à la proposition de l’UEL de faire évoluer les discussions autour du futur du marché du travail. (Photo: Capture d’écran / RTL)

Nicolas Buck était l’invité de RTL Radio Lëtzebuerg samedi dans l’émission «Background am Gespréich». L’occasion pour le président de l’UEL de préciser les positions du patronat sur le futur du marché du travail.

Le dialogue social est-il en crise? leur opposition à la proposition du patronat de voir les réunions du Comité permanent du travail et de l’emploi (CPTE) revenir vers leur rôle originel.

«Le CPTE a été dénaturé», estimait samedi . Le président de l’Union des entreprises luxembourgeoises rappelle que la loi fixe le rôle du CPTE à une forme de forum sur l’évolution du marché du travail et de l’emploi, et non à un cénacle de négociations tripartites.

D’où la volonté de l’UEL , pour éviter une situation dénoncée comme défavorable par le patronat, qui avait face à lui les syndicats et le gouvernement.

Un patronat responsable de cette crise? Les syndicats sont avares avec la vérité, estime Nicolas Buck, qui réfute l’idée d’une lutte des classes et de la seule responsabilité de la situation actuelle qui reviendrait au patronat.

Le patron de l’UEL estime que la manifestation de jeudi est «contre-productive» et attend toujours un signal du gouvernement suite à ses propositions. Tout en s’étonnant de la prise de position de la CGFP, la fonction publique n’étant pas impactée par les discussions en cours.