Luxfactory espère emmener une délégation luxembourgeoise d’au moins 15 personnes au CES 2022 de Las Vegas. (Photo: Shutterstock)

Luxfactory espère emmener une délégation luxembourgeoise d’au moins 15 personnes au CES 2022 de Las Vegas. (Photo: Shutterstock)

Habituée à emmener entre 15 et 20 start-up luxembourgeoises au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas depuis 2018, Luxfactory a décidé de modifier son format.  

Chaque année depuis 2018, la société Luxfactory donnait de la visibilité à une petite vingtaine de start-up luxembourgeoises lors du plus gros show de technologie au monde, le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, avec un stand de 100m² au cœur de l’Eureka Park, un lieu regroupant un millier de start-up.

Après en raison de la crise sanitaire, Luxfactory a décidé d’adapter son concept en proposant de mettre sur pied un «voyage d’affaires» au sein du CES plutôt qu’un espace dédié aux start-up.

«Nous avons voulu ouvrir les possibilités aux entrepreneurs et aux investisseurs, en plus des start-up. Sur place, au CES, nous pourrons faire profiter notre délégation de notre carnet d’adresses et de notre expérience pour les aider à toucher des personnes et des acteurs importants au sein de l’Eureka Park et du village francophone. Ils pourront également présenter leur start-up et participer à des conférences et autres événements au sein du salon», explique Charlotte Ripetti, head of sales and business development de Luxfactory.

Luxfactory espère clôturer les inscriptions à la fin du mois de novembre afin de constituer une délégation luxembourgeoise d’au moins 15 personnes. Le budget à prévoir est de 4.900 euros (vol compris).


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Ce sera la quatrième participation de Luxfactory au CES de Las Vegas. Mais, auparavant, la société permettant, entre autres, de donner un coup d’accélérateur aux start-up offrait la possibilité d’avoir un espace dédié au sein de l’allée des start-up, l’Eureka Park.

«Pour pouvoir avoir des stands au sein du CES, il faut donner des garanties très tôt dans l’année, notamment en termes de participants, mais également financières. À ce moment de l’année, nous n’avions pas beaucoup de visibilité et nous ne savions pas encore si le CES serait physique ou digital. De plus, la politique du CES n’est pas en faveur d’un remboursement en cas d’événement digital, le salon garde les montants investis pour la prochaine édition physique», précise Charlotte Ripetti.

Ce qui a également été un frein pour les start-up sondées à ce moment de l’année, alors que le secteur a connu des problèmes de trésorerie au plus fort de la crise sanitaire.