À Abu Dhabi, au Global Market, un séminaire intitulé «Luxembourg Space Investor Forum Workshop» était organisé à destination d’une partie de la délégation luxembourgeoise. (Photo: SIP /Jean-Christophe Verhaegen)

À Abu Dhabi, au Global Market, un séminaire intitulé «Luxembourg Space Investor Forum Workshop» était organisé à destination d’une partie de la délégation luxembourgeoise. (Photo: SIP /Jean-Christophe Verhaegen)

Les agences spatiales luxembourgeoise et émiratie collaborent depuis plusieurs années. Les deux pays ont bien compris que «new space» pouvait rimer avec «new business».

La  par le , le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie  (LSAP) et le ministre des Finances  (DP) inclut un volet dédié à l’espace. Logique: les agences des deux pays collaborent depuis plusieurs années, et plus intensivement encore depuis 2016 et un premier accord officiel entre les deux pays.

À Abu Dhabi, au Global Market, un séminaire intitulé «Luxembourg Space Investor Forum Workshop» était organisé à destination d’une partie de la délégation luxembourgeoise. Une manière de renforcer un peu plus encore les ponts qui existent déjà. Tout en restant lucides sur ce qui est imaginable d’une part, réalisable de l’autre.

«C’est évident: nous restons deux petits pays face à des géants. Mais deux petits pays compétitifs», commente un des participants.

Développer de nouvelles solutions et les financer

Étienne Schneider a rappelé le cadre. «Il n’est pas dans nos objectifs pour nous de nous lancer dans l’exploration spatiale», a-t-il dit. «Mais en tant qu’alliés, nous pouvons développer ensemble de nouvelles solutions et des services relevants de la haute technologie spatiale. Pour nous, pour d’autres pays, pour contribuer au progrès.»

Mais ce progrès a aussi un prix. Le workshop avait donc aussi pour ambition de trouver des solutions «pour que les sociétés actives dans le secteur aient accès au capital, ce qui est vital, via de nouveaux instruments». Le «‘new space’ demande de créer de nouvelles solutions financières». «New space» et «new business» doivent donc être synonymes.

Ahmad Belhoul Al Falasi, directeur de l’Agence spatiale émiratie, a de son côté répété tout son enthousiasme par rapport à ces collaborations. «Des stratégies communes devraient logiquement déboucher sur des succès communs», a-t-il conclu.

Renforcer les relations financières

Et justement, dans le but de renforcer les relations financières entre les deux pays, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, a été reçu par son homologue Obaid Bin Humaid Al Tayer, secrétaire d’État aux Affaires financières des EAU. Ils ont évoqué les relations bilatérales, les opportunités et défis de la digitalisation des services financiers, ainsi que les dernières évolutions en matière de fiscalité internationale.

Un échange de vues a aussi eu lieu avec des représentants du secteur fintech émirien sur les derniers développements et tendances dans le domaine des technologies financières dans la région MENA (Middle East and North Africa). Le ministre et le Grand-Duc héritier ont eu des réunions avec des investisseurs et hauts responsables du secteur financier de la région.