Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a promis de faire une proposition dans «la deuxième ou la troisième semaine de mai» pour un fonds de relance.  (Photo: Commission européenne)

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a promis de faire une proposition dans «la deuxième ou la troisième semaine de mai» pour un fonds de relance.  (Photo: Commission européenne)

À l’issue d’un sommet en visioconférence jeudi 23 avril, les chefs d’État européens ont entériné le paquet d’aides de 540 milliards d’euros, et confié à la Commission européenne la tâche de bâtir un fonds de relance.

Il y a désormais un «consensus sur la nécessité d’une réponse rapide et forte», a estimé le président français, Emmanuel Macron, à l’issue d’une de l’Union européenne le 23 avril, dont l’ordre du jour était consacré à la riposte de l’UE face à la pandémie de Covid-19.

Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a quant à lui évoqué une «étape importante». En effet, au terme de plus de quatre heures de sommet, les dirigeants ont chargé la Commission européenne d’établir les besoins par État et par secteur, et de présenter rapidement une proposition pour un fonds de relance qui pourrait être lié au budget 2021-2027 de l’UE, a indiqué le président du Conseil, Charles Michel.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a promis de faire une proposition dans «la deuxième ou la troisième semaine de mai».

«Je me réjouis de la décision du Conseil européen de mandater la Commission européenne pour esquisser une nouvelle proposition d’un cadre financier pluriannuel plus ambitieux qui devrait disposer d’un volume considérablement plus élevé afin d’intégrer un fonds de relance dans le budget de l’Union européenne», a déclaré le Premier ministre, (DP).

Les dirigeants de l’UE restent cependant divisés sur le montant et sur le mode de financement d’un plan de relance commun, qui devrait atteindre plusieurs centaines de milliards d’euros. Autant que sur la question de la mutualisation des dettes entre pays du nord et du sud de l’Europe.

Paquet d’aides entériné

Les discussions ont également porté sur le rapport de l’Eurogroupe, qui présente trois filets de sécurité immédiats: un volet destiné aux travailleurs (l’initiative de financement du chômage partiel SURE), un volet pour les entreprises (), et un volet pour les États (ligne de crédit du MES).

Les 27 ont donné jeudi leur feu vert à ce paquet de 540 milliards d’euros de mesures immédiates .

«Je salue l’adoption de ces propositions qui prévoient un paquet de 540 milliards d’euros pour faire face aux conséquences de la crise», a noté Xavier Bettel.

Avant d’ajouter: «Je suis déçu de voir que le Covid-19 semble également mener vers un . C’est le marché unique qui, avec tant d’autres acquis européens, risque de faire les frais de la crise actuelle. Il en va de même pour l’espace Schengen. Un rétablissement total de la libre circulation des biens, des personnes et des services doit faire partie de toute stratégie de sortie.»