La chaîne humaine formée devant l’hôtel de ville à Luxembourg. (Photo: Paperjam)

La chaîne humaine formée devant l’hôtel de ville à Luxembourg. (Photo: Paperjam)

À l’appel de la Ville de Luxembourg, des personnalités, militants et anonymes se sont rassemblés pour former de façon symbolique une chaîne humaine, lundi 2 décembre, devant l’hôtel de ville, place Guillaume II. Cette manifestation entre dans le cadre de l’Orange Week, semaine de mobilisation contre les violences faites aux femmes.

Initialement prévue le 25 novembre, la chaîne humaine mise en place par la Ville de Luxembourg avait été reportée suite au , la veille, à quelques mètres, à côté de la patinoire du marché de Noël au Knuedler. Lundi 2 décembre, la manifestation a donc finalement eu lieu, sans rassembler les foules, mais en mobilisant quelques personnalités, comme la bourgmestre de la capitale grand-ducale, .

Comme cette dernière, les manifestants étaient invités à porter de la couleur orange, en référence à l’Orange Week, la semaine de mobilisation contre les violences faites aux femmes. «On commence seulement à en parler, et c’est ça le but de l’Orange Week», affirme Danielle Becker-Bauer, présidente du Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL), présente au Knuedler lundi. «Il s’agit d’un sujet toujours un peu tabou. On n’aime pas être considéré comme une victime dans notre société. Et on a parfois peur de parler. Nous voulons donner une voix à ces victimes.»

Le 23 novembre, une marche de solidarité contre les violences faites aux femmes avait rassemblé quelques centaines de personnes dans les rues de Luxembourg-ville, avec, dans le cortège, la .