À la mi-septembre, Roberto Traversini se défendait quant à l’autorisation de réaménagement de l’abri de jardin et aux arbres et haies coupés. Mais c’est aussi sur l’aménagement de la voirie qui mène à la parcelle concernée que l’ancien bourgmestre va devoir s’expliquer. (Photo: Paperjam / Archives)

À la mi-septembre, Roberto Traversini se défendait quant à l’autorisation de réaménagement de l’abri de jardin et aux arbres et haies coupés. Mais c’est aussi sur l’aménagement de la voirie qui mène à la parcelle concernée que l’ancien bourgmestre va devoir s’expliquer. (Photo: Paperjam / Archives)

Le conseil communal de Differdange a décidé, à huis clos, de refacturer à l’ancien bourgmestre une partie du montant des travaux réalisés sur la voirie menant à la parcelle lui appartenant. Des travaux réalisés sans en avoir informé l’ensemble du collège échevinal.

Après les questions autour des procédures et de l’autorisation relative au réaménagement d’une maisonnette de jardin qui ont valu  (Déi Gréng) sa chute et à la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg (Déi Gréng) d’être, un nouveau volet s’ouvre dans l’affaire dite «Gaardenhaischen».

L’histoire d’une maisonnette de jardin… et de sa voirie. Dans un communiqué de presse diffusé mercredi en fin d’après-midi, le secrétaire communal de Differdange fait en effet savoir que le conseil communal s’est réuni à huis clos le matin même pour évoquer le dossier «15A, route de Pétange, mieux connu dans l’opinion publique comme l’affaire Gaardenhaischen».

Le communiqué indique que «les travaux infrastructurels et de reprofilage sur le chemin communal menant vers la parcelle à Niederkorn inscrite sous l’adresse postale n°15A, route de Pétange n’ont pas été commandés et exécutés sur base d’une décision prise en bonne et due forme par le collège échevinal de la ville».

Une initiative qui émanait de l’ancien bourgmestre Déi Gréng (Roberto Traversini, qui n’est pas nommé dans le communiqué, ndlr) «et non pas d’un quelconque autre opérateur agissant dans les réseaux énergétiques», précise la commune.

Montant des travaux: 127.912,30 €. Suivant «les règles de l’art» appliquées dans ce cas de figure, un tiers du montant sera refacturé au propriétaire qui était aussi le donneur d’ordre, Roberto Traversini. Il devra s’acquitter de la somme de 36.531,26 €.

«Désormais, il appartiendra aux enquêteurs de la police judiciaire et au juge d’instruction d’apporter la lumière requise au dossier en question dans le cadre de l’affaire pénale en cours; que justice soit rendue», conclut le communiqué de presse.