La seconde phase du large-scale testing pourra s’adapter à toute évolution de l’épidémie. (Photo: Shutterstock)

La seconde phase du large-scale testing pourra s’adapter à toute évolution de l’épidémie. (Photo: Shutterstock)

La phase 1 du large-scale testing, le dépistage à grande échelle du Covid-19, est officiellement terminée. Une seconde débutera mercredi et durera jusque mars 2021, se voulant plus flexible et nuancée. L’ambition est que le Luxembourg reste pionnier dans le domaine du diagnostic de la maladie.

1.520.445 invitations à se faire dépister du Covid-19 ont été envoyées dans le cadre de la première phase de large-scale testing (LST), le dépistage à grande échelle. Au total, alors que le bilan définitif vient d’en être tiré, 560.082 personnes y ont répondu favorablement. Dont 307.751 résidents, soit presque un sur deux.

Diagnostiquer de manière précoce

Pour rappel, ce LST voulait tester le plus grand nombre de personnes, sur base volontaire, frontaliers comme résidents, entre le 27 mai et le 27 juillet. et ses résultats ont été rendus publics ce lundi. Menée via 17 stations de test, l’opération a concerné trois contingents différents: les personnes les plus exposées d’abord, celles qui avaient ou allaient reprendre le travail ensuite, et enfin des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population.

Les buts poursuivis étaient d’identifier de manière précoce les cas positifs, dont les asymptomatiques, de limiter la propagation du Covid-19, de surveiller l’évolution de ce virus et de briser les chaînes infectieuses.

«Cette initiative sans précédent a été largement reconnue au niveau international, renforçant encore la réputation du pays en matière de santé publique et de recherche biomédicale», a indiqué le professeur Paul Wilmes du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de lUniversité du Luxembourg, porte-parole adjoint de la task force.

Seconde phase jusqu’en mars 2021

Le 16 septembre verra le début , qui durera jusqu’au mois de mars 2021. La capacité sera de 53.000 tests par semaine, pour 20.000 tests théoriques par semaine lors de la première phase. Cette seconde phase se voudra «un outil plus flexible et en même temps plus nuancé avec des capacités adaptées à la demande de dépistage et sur une durée prolongée.»

La phase 2 permettra , «et donc une réactivité plus grande en cas d’évolution épidémiologique». Pour la ministre de la Santé,  (LSAP), il ne fait nul doute «que cette seconde phase de test confortera la position du Luxembourg en tant que pionnier du diagnostic à large échelle».