Le «large scale testing» sera prolongé au-delà de la fin du mois de juillet, a annoncé mercredi soir la ministre de la Santé, (LSAP), lors d’une conjointe avec le Premier ministre, (DP).
Une souscription va être menée pour qu’une deuxième phase soit déployée fin aout. «Elle durera jusqu’en février», prévient Paulette Lenert. «Pour l’instant, nous planifions et nous identifions les différentes phases, en fonction des moments où il existe le plus de risques, comme lors des retours de vacances.»
La stratégie de tests s’articulera alors autour de quatre axes. En premier lieu, les personnes vulnérables et les professions à risques, qui seront testées régulièrement. Seront aussi dépistées les personnes entrant sur le territoire, comme cela est effectué à l’aéroport – mais cet outil pourrait être étendu à d’autres endroits. Un troisième axe de dépistage sera la continuation du «large scale testing», avec des tests par groupe.
Puis, il y aura les clusters d’urgence, lorsque, dans une entreprise ou dans une école par exemple, des personnes sont identifiées, «il faudra avoir la possibilité de réagir vite afin de briser les chaînes d’infections», explique Paulette Lenert.
561.772 invitations envoyées
Pour le moment, entre le 25 mai et le 26 juin, 561.772 lettres d’invitation ont été envoyées aux résidents et frontaliers. Au total, jusqu’au 26 juin inclus, 103.282 rendez-vous ont été pris et 98.071 échantillons prélevés, ce qui correspond à un taux d’adhésion de 95% aux prises de rendez-vous et à un taux de participation de 17,5%. 33 cas positifs ont pu être identifiés par le «large scale testing» depuis le début du projet.
«Un outil efficace pour endiguer de manière significative une deuxième vague, car il permet d’identifier et d’interrompre rapidement des chaînes de transmission», décrit le ministère de la Santé. D’où la nécessité de le prolonger au-delà de la première phase.