1.590.000 tests PCR devraient pouvoir être réalisés sur une durée de 30 semaines dans le cadre de la deuxième phase du «large-scale testing», qui débutera vers la fin du mois d’août. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

1.590.000 tests PCR devraient pouvoir être réalisés sur une durée de 30 semaines dans le cadre de la deuxième phase du «large-scale testing», qui débutera vers la fin du mois d’août. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Le budget de la deuxième phase du «large scale testing», qui doit débuter vers la fin du mois d’août, devrait atteindre un montant d’environ 60,7 millions d’euros. Un meilleur ciblage des populations critiques devrait permettre de réduire le nombre de tests et de garantir une capacité de dépistage sur le long terme.

Pour un nombre total d’environ 1.590.000 tests réalisés sur une durée de 30 semaines, le budget de la deuxième phase du «large scale testing» devrait atteindre un montant total de 60,7 millions d’euros environ, selon l’avant-projet de loi n°7628 déposé à la Chambre des députés.

Considéré comme un «outil efficace pour endiguer de manière significative une deuxième vague» par les modélisations des chercheurs de la taskforce Covid-19, le «large scale testing», , .

Mais cette deuxième phase sera différente de la première. La capacité de tests sera ainsi réduite à un maximum de 53.000 tests par semaine, contre 100.000 tests par semaine lors de la première phase. La conséquence d’une «affectation des ressources plus ciblée».

Un outil plus flexible

Alors que la première phase visait à «assurer un nombre maximal de tests très important (20.000 tests par jour) sur une période très courte afin d’obtenir une photo réelle de la propagation du virus au sein de la population», la deuxième se veut «un outil plus flexible et en même temps plus nuancé avec des capacités adaptées à la demande de dépistage et sur une durée élevée, capable d’accélérer et d’augmenter la capacité nécessaire de manière instantanée en fonction de l’évolution de la situation».

Elle s’articule ainsi autour de plusieurs dates-clés critiques en termes de risque de recrudescence des cas, comme les vacances, la rentrée scolaire ou encore la saison grippale.

La stratégie s’articulera autour de quatre axes: la population à haut risque d’exposition – comme le personnel de soins, la police, l’horeca – se verra testée à hauteur d’environ 10.000 tests par semaine en moyenne. Les personnes entrant sur le territoire du Luxembourg (à l’aéroport et à la gare centrale) seront quant à elles testées à hauteur de 3.000 tests hebdomadaires en moyenne.

Une capacité sur le long terme

Des échantillons importants de la population en général seront testés «pour assurer un monitoring étroit de la situation afin de pouvoir identifier des recrudescences d’infections». Tous les résidents luxembourgeois seront concernés, ainsi que les frontaliers, ce qui représentera environ 36.000 tests en moyenne par semaine.

4.000 tests par semaine seront par ailleurs consacrés à tester en urgence les clusters en cas de forte remontée du nombre d’infections au sein d’un groupe de la population. Cette quantité sera très variable selon la situation.

Selon la taskforce Covid-19, une telle quantité de tests effectués devrait avoir «un impact important sur le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations». Et garantir une capacité de dépistage à large échelle sur plusieurs mois, idéalement jusqu’à l’arrivée d’un vaccin.