Les données des patients ne sont pas gardées 10 ans dans le cadre du dépistage du Covid-19, assurent les ministres. (Photo: Shutterstock)

Les données des patients ne sont pas gardées 10 ans dans le cadre du dépistage du Covid-19, assurent les ministres. (Photo: Shutterstock)

Les données issues des patients concernés par le dépistage massif ne sont conservées que trois jours, selon le gouvernement, et pas 10 ans comme les résultats nominatifs d’analyses non liées au Covid-19.

Les députés (CSV) et (CSV) se sont inquiétés de la conservation des données des patients par les laboratoires, dans le cadre du large-scale testing, dans une question parlementaire. (DP), Premier ministre, ministre des Communications et des Médias, (LSAP), ministre de la Santé, et (DP), ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont répondu qu’elles étaient «supprimées au bout de trois jours», assujetties aux mêmes règles que les données recueillies dans le cadre des autres tests Covid-19.

Ils expliquent dans leur réponse que ces dernières n’entrent pas dans le cadre du règlement grand-ducal du 27 mai 2004, qui prévoit la conservation des «résultats nominatifs des analyses effectuées» par les laboratoires pendant 10 ans.

Concernant leur stockage pendant cette courte période, «le laboratoire a mis en place un système sécurisé complexe correspondant aux normes et impliquant une partie cloud. Le système utilisé est certifié ISO27001, ISO20000 et ISO9001», assurent-ils. «Le laboratoire pratique une politique de traitement des données suivant le RGPD et limite ainsi l’accès aux données aux personnes habilitées. Une partie des données est anonymisée pour le traitement interne. Les sous-traitants intervenant dans le projet LST n’ont pas accès aux données personnelles des personnes testées.»