Le premier salaire de Christian Strasser s’élevait à 90.000 francs luxembourgeois pour un emploi polyvalent à la BIL. (Photo: Christophe Olinger/Archives Maison Moderne)

Le premier salaire de Christian Strasser s’élevait à 90.000 francs luxembourgeois pour un emploi polyvalent à la BIL. (Photo: Christophe Olinger/Archives Maison Moderne)

Quel a été le premier salaire des dirigeants de la place financière? Qu’en ont-ils fait, et quelle expérience en ont-ils retirée? Paperjam.lu a posé la question à une dizaine de personnalités du secteur. Cette semaine: Christian Strasser, directeur général de Lalux.

Vous souvenez-vous du montant de votre premier salaire?

. – «J’ai été recruté par la BIL en 1994 au niveau cinq (sur six) échelon zéro de la convention collective. Je touchais alors environ 90.000 francs luxembourgeois par mois (environ 2.230 euros), ce qui me semblait énorme à l’époque!

La BIL recrutait à l’époque des universitaires durant 12 mois. Pendant cette période, nous avions la possibilité de découvrir les différents métiers de la banque. Cela m’a ainsi permis d’observer la banque de l’intérieur, et de connaître par exemple la salle des marchés, les réseaux d’agences, l’activité coupon ou encore les ressources humaines.

Aviez-vous eu d’autres activités rémunérées auparavant?

«Oui. Avant cela, j’ai également effectué des jobs étudiants rémunérés, comme baby-sitter ou comme homme à tout faire au concours international de chevaux à Mondorf.

C’était génial! Je conduisais des engins comme des Bobcat, je montais les tentes, et je pouvais voir des cavaliers du monde entier!

Que vous êtes-vous offert avec vos premiers salaires?

«J’ai offert un cadeau à ma mère, qui a financé une grande partie de mes études, même si j’ai toujours travaillé en parallèle.

Aujourd’hui, êtes-vous devenu plutôt cigale ou fourmi?

«J’ai tendance à être fourmi avec moi-même, et cigale avec ceux qui me sont proches.

Avez-vous une devise par rapport à l’argent?

«L’argent n’est pas une fin en soi. Il permet de vivre plus facilement, mais il doit être considéré comme une aide, pas comme un moyen d’être plus heureux.»


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