Benji Kontz, inséparable de son vélo avec parfois 40km au compteur par jour. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Benji Kontz, inséparable de son vélo avec parfois 40km au compteur par jour. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Ministres, chefs d’entreprise ou d’institution. Paperjam est parti à la rencontre de 11 dirigeants qui ont fait du vélo un moyen régulier de locomotion. Ou comment allier moment de déconnexion et mobilité douce.

, administrateur délégué du groupe Arnold Kontz, partage son attrait pour les deux-roues en quelques réponses.

Depuis combien de temps êtes-vous cycliste?

Benji Kontz. – «Je fais du vélo depuis mon plus jeune âge, donc depuis maintenant plus de 30 ans. Je m’amusais en tant qu’enfant avec des BMX, mais je faisais aussi du vélo de course. Pendant mes années d’études à Paris, j’utilisais un VTT avec des pneus slick pour me faufiler dans le trafic parisien, alors que le vélo était pour moi à la fois un moyen de locomotion, mais aussi un outil pour faire du sport et pour me changer les idées après des journées d’études assez ennuyeuses.

Plutôt VTT, vélo de course ou vélo électrique?

«Depuis quelques années, je roule principalement avec un vélo de ville électrique de la marque Gazelle, qui me permet de me déplacer au quotidien, même quand je suis en costume cravate, sans arriver complètement en sueur aux réunions. Pour l’instant, la pratique du vélo se réduit pour moi au seul moyen de transport, mais je suis très tenté par un beau gravel bike que j’ai vu arriver en magasin il y a quelques jours… affaire à suivre!


Lire aussi


Quel est votre trajet habituel dans le cadre du travail?

«Tous les matins, et peu importe la météo, je fais mon premier trajet à vélo accompagné de mes deux enfants, âgés de 5 et 8 ans, que j’emmène à l’école. Je continue mon chemin vers nos concessions automobiles à la route de Thionville. Il s’agit de petites distances de 2,5km à peu près, que je parcours cependant quatre fois par jour puisque je rentre à la maison le midi pour déjeuner en famille.

À partir des concessions, j’utilise mon vélo pour aller à de nombreuses réunions, souvent au Kirchberg, à la Chambre des métiers, parfois à la Maison de la nature, à Kockelscheuer, pour des groupes de travail, mais aussi pour me rendre à notre magasin de cycles à la rue de Strasbourg.

Mon épouse utilise d’ailleurs son vélo autant que moi et, quand nous sortons le soir dans les alentours de la ville de Luxembourg, nous sommes toujours à bicyclette, et ce quel que soit le ‘dress code’ de la soirée où nous allons. Certains jours, j’ai une quarantaine de kilomètres au compteur, et j’en parcours en moyenne une quinzaine par jour. À la maison, nous n’utilisons en fait plus que très rarement la voiture.

Chez les Kontz, le vélo est une affaire de famille, au travail et dans la vie privée. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Chez les Kontz, le vélo est une affaire de famille, au travail et dans la vie privée. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Qu’apporte le vélo dans votre vie?

«Le vélo m’apporte de la liberté, de l’indépendance, une grande prévisibilité au niveau du temps de trajet et une forme physique, malgré l’assistance électrique, généralement réglée en mode économique et même parfois désactivée. Le vélo fait aussi partie de mon quotidien professionnel et le commerce du vélo est devenu ces dernières années une activité enrichissante et épanouissante qui me donne l’opportunité d’entrer en contact avec des gens passionnés, sportifs, respectueux de l’environnement et souvent avant-gardistes.

Être cycliste au Luxembourg, c’est…

«Être cycliste au Luxembourg, c’est prendre pleinement conscience de la beauté de notre pays… et de ses dénivelés.

Que pourrait-on mettre en place pour faire du Luxembourg une «cyclist nation»?

«À travers la multiplication des pistes cyclables et grâce à la prime d’État de 600€ dont on peut encore bénéficier actuellement à l’achat d’un nouveau vélo, tous les ingrédients sont déjà réunis pour faire du Luxembourg une nation cycliste.

Quel endroit au Luxembourg recommanderiez-vous pour faire du vélo?

«J’habite quasiment sur la piste cyclable qui mène, le long de l’Alzette, de la vallée de la Pétrusse vers Hesperange, et je suis à chaque fois à nouveau émerveillé par la beauté de la nature que l’on retrouve ici, en plein milieu de la capitale du Luxembourg. C’est un trajet qui vaut sans aucun doute le détour.»

La PC1 du Centre. (Carte: travaux.public.lu)

La PC1 du Centre. (Carte: travaux.public.lu)

Le vélo fait partie de votre quotidien professionnel? Vous l’utilisez régulièrement pour vous rendre au bureau ou vous déplacer entre deux rendez-vous? N’hésitez pas à partager votre attrait pour les deux-roues via [email protected].

Cet article est issu de parue le 28 octobre 2021.

Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine, il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.

Votre entreprise est membre du Paperjam + Delano Club? Vous pouvez demander un abonnement à votre nom. Dites-le-nous via