Georges Heinrich, à vélo sur le boulevard Royal, face au siège de la Banque de Luxembourg. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Georges Heinrich, à vélo sur le boulevard Royal, face au siège de la Banque de Luxembourg. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Ministres, chefs d’entreprise ou d’institution. Paperjam est parti à la rencontre de 11 dirigeants qui ont fait du vélo un moyen régulier de locomotion. Ou comment allier moment de déconnexion et mobilité douce.

Georges Heinrich, secrétaire général de la Banque de Luxembourg, partage son attrait pour les deux-roues en quelques réponses.

Depuis combien de temps êtes-vous cycliste?

Georges Heinrich. – «Depuis trois ans, j’utilise régulièrement le vélo pour venir à la banque.

Plutôt VTT, vélo de course ou vélo électrique?

«Vélo de course et vélo électrique – en fonction du temps qu’il fait, et de l’humeur du jour…

Quel est votre trajet habituel dans le cadre du travail? Et la longueur du trajet?

«J’emprunte la qui passe tout près de mon domicile, à Senningerberg, et je la suis jusqu’à la banque. Parfois, je dois pratiquer un peu de piste d’obstacles au Kirchberg avec tous les chantiers et les déviations – même pour les vélos… Je mets entre 25 et 30 minutes.

Que vous apporte le vélo dans la vie?

«On est forcément un peu moins stressé car il n’y a ni embouteillages ni retards inopinés sur le parcours. Mon trajet passe par le Gréngewald. En été, lorsqu’il fait beau, j’arrive au bureau (ou je rentre chez moi) apaisé. En hiver, c’est plus tonifiant…

Être cycliste au Luxembourg, c’est…

«… une formule gagnante à tous les niveaux: c’est bon pour la santé, bon pour l’environnement, et cela confère une indépendance dont ne jouissent ni l’automobiliste ni l’utilisateur des transports publics. Ceci dit, parfois, c’est aussi un peu dangereux, mais, en général, les conducteurs sont assez respectueux des cyclistes.

Que pourrait-on faire pour faire du Luxembourg une «cyclist nation»?

«Les rapports entre les différents types d’usagers des routes restent encore assez ‘hiérarchisés’. Les piétons et les cyclistes sont les maillons les plus faibles… Les ‘shared spaces’ qui sont pratiqués dans beaucoup d’autres ‘cyclist nations’ en Europe y ont favorisé le développement d’une culture de respect mutuel et d’égalité entre usagers. Il existe quelques petits projets pilotes à Luxembourg, mais pourquoi ne pas tester le concept à plus grande échelle?

Quel endroit au Luxembourg recommanderiez-vous pour faire du vélo?

«Le Kirchberg, avec ses chantiers, c’est un vrai test d’agilité… Plus sérieusement, la , d’Ernster à Mertert, se prête bien à de belles découvertes.»

La piste cyclable de la Syre fait la liaison entre les pistes PC2 (Ernster) et PC3 (Mertert) en passant par Betzdorf et Manternach. (Carte: travaux.public.lu)

La piste cyclable de la Syre fait la liaison entre les pistes PC2 (Ernster) et PC3 (Mertert) en passant par Betzdorf et Manternach. (Carte: travaux.public.lu)

Le vélo fait partie de votre quotidien professionnel? Vous l’utilisez régulièrement pour vous rendre au bureau ou vous déplacer entre deux rendez-vous? N’hésitez pas à partager votre attrait pour les deux-roues via [email protected].

Cet article est issu de parue le 28 octobre 2021.

Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine, il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.

Votre entreprise est membre du Paperjam + Delano Club? Vous pouvez demander un abonnement à votre nom. Dites-le-nous via