ArcelorMittal Luxembourg aura recours aux départs naturels et préretraites pour redresser la barre. (Photo: Matic Zorman/archives)

ArcelorMittal Luxembourg aura recours aux départs naturels et préretraites pour redresser la barre. (Photo: Matic Zorman/archives)

ArcelorMittal prévoit un plan de restructuration sur les sites de Belval et Differdange. 260 emplois sont dans la balance.

Le ministre du Travail a confirmé devant les députés des commissions parlementaires du travail et de l’économie que le groupe sidérurgique ArcelorMittal prévoyait un plan de restructuration pour ses sites de Belval et Differdange.

Il a également précisé que ce plan réduirait l’emploi de 260 unités. Mais, a précisé le ministre, il ne s’agira pas de licenciements secs, mais de départs naturels ou de préretraites. Quatrième employeur du pays, le groupe recense plus de 4.100 personnes.

Début mars, ArcelorMittal Luxembourg avait admis  des deux sites afin d’améliorer leur compétitivité. Mais, à l’époque, le projet n’avait pas encore été clairement défini.

En tenaille entre Pékin et Washington

ArcelorMittal explique depuis plusieurs années souffrir de la concurrence déloyale de la Chine, qui inonde le marché européen de produits vendus moins chers grâce à l’appui de l’État chinois.

La politique agressive de Donald Trump par rapport à son concurrent chinois pour la place de première économie mondiale ne fait qu’aggraver la situation. Elle détériore le contexte international et pousse les industriels chinois à vendre sur d’autres marchés ce qu’ils ne peuvent plus écouler aux États-Unis.

Le groupe sidérurgique a ainsi pris la décision de réorganiser son service commercial et de maintenance, a expliqué Dan Kersch aux députés. Parallèlement, ArcelorMittal prévoit des investissements, notamment pour digitaliser ses services d’achats.