La surveillance de la sécurité et la santé au travail a pris une nouvelle dimension en 2020 avec la crise sanitaire. Ainsi, l’ITM a mené un total de 2.102 contrôles spécifiques dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, explique le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire (LSAP), en réponse au député (Déi Lénk).

Au total, 372 infractions ont été relevées, ce qui signifie que près d’un contrôle sur cinq a débouché sur une verbalisation.

L’infraction la plus courante concerne l’omission d’informer les salariés des mesures de prévention ou de les afficher dans les locaux de l’entreprise, avec 124 cas.

Vient ensuite l’omission de mettre à disposition de quoi se laver les mains (eau, savon, serviettes jetables ou gel hydroalcoolique), avec 68 cas, devant celle d’instaurer les mesures de sécurité de concert avec la délégation du personnel (64 cas).

Les inspecteurs de l’ITM ont aussi relevé 38 infractions concernant l’omission de mettre à disposition des salariés des équipements de protection, 38 infractions pour avoir omis d’aménager les postes de travail, et 24 infractions pour avoir omis de faire respecter les principes de distanciation ou de port du masque.

À noter que 13 entreprises ont été épinglées pour ne pas avoir régularisé leur situation, et trois arrêts de travail ont été prononcés contre ces firmes récalcitrantes.

La fermeture des chantiers scrutée

L’ITM est aussi connue pour son travail d’inspection, notamment . À ce propos, elle a mené 3.207 contrôles entre le 20 mars et le 19 avril 2020, période durant laquelle ils étaient mis à l’arrêt dans le cadre de la crise sanitaire. Au total, quelque 18 entreprises ont été verbalisées pour avoir enfreint les règles du confinement.