Xavier Bettel et Lex Delles se sont rendus à Santé Services pour inaugurer l’unité de production de masques, en coupant un ruban… de masques. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Xavier Bettel et Lex Delles se sont rendus à Santé Services pour inaugurer l’unité de production de masques, en coupant un ruban… de masques. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Le gouvernement a visité, mardi, l’usine de masques luxembourgeois de Santé Services, à Gasperich. L’un des 15 projets de production de produits permettant de lutter contre le Covid-19 qu’il a financés.

, filiale de la Fondation Hôpitaux Robert Schuman à Gasperich, se cache derrière une sorte de grande porte de garage, à l’intérieur même du hall. Pour y pénétrer, il faut se vêtir de combinaisons, charlottes et bouchons pour les oreilles. Afin de découvrir la machine, qui produit 20.000 masques chirurgicaux par jour. Bientôt, ce seront 12.000 FFP2 qui y seront aussi fabriqués quotidiennement grâce à une deuxième, encore en veille.

Le gouvernement a participé, à hauteur de 200.000 euros, à ce projet. Une machine coûte environ 300.000 euros si on compte les ajustements nécessaires. Le Premier ministre, (DP) et celui des Classes moyennes, (DP), se sont rendus sur place pour voir les premiers résultats.

Près de 50 demandes de financement

«C’est formidable, nous avons la production de masques entière ici, au Luxembourg», se réjouit Lex Delles. Ce projet n’est pas le seul à avoir été financé par l’État, mais le plus gros, selon lui. «Nous avons reçu une panoplie de demandes, du petit couturier avec un budget de 300 euros pour s’acheter une machine et faire des masques, au vigneron qui voulait produire du gel hydroalcoolique», explique-t-il. En tout, le ministère des Classes moyennes a réceptionné près de 50 demandes, dont 15 ont pu obtenir 100% de financement via l’«aide à l’investissement en faveur de la production de produits, pertinente pour la lutte contre le Covid-19». Pour les autres, le gouvernement avait besoin de précisions sur le dossier.

Les entreprises qui le souhaitent ont encore jusqu’au 15 décembre pour soumettre leur demande d’aide. «Maintenant, avec la production de masques ici et le marché mondial qui s’est stabilisé, nous avons un grand stock», affirme Lex Delles. Une autre usine de masques serait-elle de trop? «Ce n’est pas au ministère de dire cela, c’est à l’entrepreneur d’analyser le marché pour savoir s’il veut se lancer ou non», répond le ministre. Si le projet répond à , il accepterait en tout cas de le financer.