Les enseignants, les éducateurs… seront testés comme les élèves.  (Photo: Shutterstock)

Les enseignants, les éducateurs… seront testés comme les élèves.  (Photo: Shutterstock)

Le lancement des tests rapides dans les écoles est fixé à la semaine prochaine. Avec comme objectif de couvrir tout le pays après les vacances de Pâques.

En marge de la , , le ministre de l’Éducation nationale, est aussi revenu sur .

«Ils arrivent dès la semaine prochaine pour six ‘écoles pilotes’ du pays, quatre de l’enseignement fondamental et deux lycées», a-t-il précisé, sans dévoiler les noms des établissements en question, mais en expliquant que «ce sont des écoles où l’on a constaté la présence du virus. De manière à pouvoir observer l’impact de tests réguliers…»

En principe, un test hebdomadaire par élève

Un projet pilote qui est censé durer deux semaines, jusqu’aux vacances de Pâques. Avec comme principe de base: un test par semaine effectué par chaque élève.

«Ces deux semaines doivent nous permettre de nous faire une idée sur la faisabilité de laisser chaque enfant se tester seul, sous la surveillance d’un enseignant. Mais aussi nous donner des éléments de réponse à des questions comme: ‘Un test hebdomadaire, est-ce suffisant?’, ‘En faut-il un deuxième?’, ou encore ‘Doit-on varier les tests en fonction de la présence du virus dans l’établissement ou la région?’ Et puis, il sera important de voir également comment l’on se doit de communiquer, notamment avec les parents, lorsque l’on rencontrera un cas positif», continuait le ministre.

Avec les deux semaines de test, donc, puis les deux suivantes, celles correspondant aux vacances de Pâques, réservées à l’analyse de ce qu’il s’est passé, l’objectif est d’être prêt pour étendre les autotests à l’échelle du pays à la rentrée, le 19 avril.

«J’espère que nous aurons alors assez de tests pour couvrir tous les établissements du territoire national, que ce soit les écoles fondamentales ou secondaires. Tout en sachant qu’une autre campagne de tests a déjà été lancée dans les écoles spécialisées pour les enfants à besoins spécifiques.»

Pratiquement 20% de la population

et qu’ils devaient arriver cette semaine. «Je n’ai pas entendu qu’il y aurait un souci à ce niveau-là. Je pars donc du principe qu’ils seront là, au moins en partie, pour la phase de test programmée à partir de la semaine prochaine. Une grande partie de ce stock d’autotests est réservée à l’enseignement.»

Et contrairement à ce que l’on pourrait imaginer à première vue, il ne risque pas d’y en avoir de trop. «L’objectif est de tester tout le monde dès la fin des vacances de Pâques: les élèves, les enseignants, les éducateurs, les psychologues… On parle donc de 100.000 à 120.000 tests par semaine!», continue Claude Meisch. Soit pratiquement 20% de la population du pays. «Cela aura une vraie répercussion sur la stratégie globale de la politique de testing. Il n’y aura pas d’obligation de se faire tester, mais le taux d’adhésion est de 90%. Une telle campagne de testing nous permettra d’avoir encore sans doute une meilleure vision sur la présence du virus chez nous.»