L’Agence spatiale des Émirats arabes unis est aussi partie prenante au capital de NewSpace Capital, tout comme le Luxembourg, a confirmé Étienne Schneider, alors encore ministre de l’Économie. (Photo: SIP / Jean-Christophe Verhaegen)

L’Agence spatiale des Émirats arabes unis est aussi partie prenante au capital de NewSpace Capital, tout comme le Luxembourg, a confirmé Étienne Schneider, alors encore ministre de l’Économie. (Photo: SIP / Jean-Christophe Verhaegen)

Après Orbital Ventures, le gouvernement a décidé d’investir dans un nouveau fonds de capital-développement dédié au spatial. Basé à Luxembourg, NewSpace Capital espère atteindre les 500 millions de capitalisation.

Le spatial a toujours été un des domaines chéris par , qui a . Avant de tirer sa révérence, il a donc tenu à concrétiser quelques derniers dossiers: l, un memorandum of understanding avec Thales Alenia Space… En outre, le gouvernement vient de charger la SNCI (Société nationale de crédit et d’investissement) de négocier une participation à hauteur de 10 millions d’euros au capital de NewSpace Capital. Un fonds de capital-développement en cours de création qui est installé à Luxembourg et qui est dédié aux technologies du domaine spatial.

«La taille escomptée du fonds est de 500 millions d’euros, avec une clôture initiale envisagée à 200 millions», explique Étienne Schneider. Une dotation largement supérieure, donc, à Orbital Ventures (70 millions au départ). «NewSpace Capital est dédié à des offres de série C, soit vis-à-vis d’entreprises matures. Les autres fonds sont des séries A et B, donc à destination des jeunes entreprises et start-up.» Avec NewSpace Capital, le «Luxembourg sera présent dans différents fonds actifs à différents niveaux, le panel est complet». 

L’annonce de cette entrée au capital a été faite dans le cadre de la mission économique qui avait lieu à Dubaï la semaine passée.

Dirigé par Bogdan Gogulan, le fonds NewSpace Capital a comme CFO Padraig McCarthy, un ancien de SES, et compte parmi ses membres Ahmad Bin Abdullah Humaid Belhoul Al Falasi, qui dirige l’Agence spatiale des Émirats arabes unis. Son board inclut aussi Mark Tluszcz de Mangrove Capital, Martin Halliwell, également conseiller stratégique auprès du CEO de SES, ou encore Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA jusqu’en 2015.