Comme l’OGBL, le LCGB était sur le terrain pour informer les salariés du commerce ou de la grande distribution. Mais les deux syndicats, rejoints par la CGFP, exigent un rendez-vous avec le Premier ministre. (Photo: LCGB)

Comme l’OGBL, le LCGB était sur le terrain pour informer les salariés du commerce ou de la grande distribution. Mais les deux syndicats, rejoints par la CGFP, exigent un rendez-vous avec le Premier ministre. (Photo: LCGB)

Dans un courrier commun, intitulé «Et maintenant, Monsieur le Premier Ministre?» et diffusé ce mardi, le LCGB, l’OGBL et la CGFP se plaignent de ne pas avoir été intégrés dans la stratégie d’exit ou même dans l’idée de réunir une tripartite.

«Depuis des semaines, le gouvernement ignore systématiquement et de façon honteuse les représentants du salariat», disent les trois syndicats dans une lettre commune publiée ce mardi. «La CGFP, le LCGB et l’OGBL sont en train de perdre leur patience.»

Selon les trois syndicats, ils auront moins de 48 heures pour examiner le projet de loi «pandémie» qui devrait être présenté à la Chambre des députés ce vendredi.

«Compte tenu des délais très serrés, les trois syndicats revendiquent une réunion d’urgence avec le Premier ministre, indépendamment de toute réunion tripartite. Cette réunion doit avoir lieu avant que la première version de la loi de pandémie ne soit présentée à la Chambre des députés.»

«Le gouvernement n’a pas jugé nécessaire de consulter les trois syndicats représentatifs sur le plan national quant à cette mesure importante. La loi de pandémie aura des répercussions sur les droits fondamentaux de TOUS les citoyens. Il est donc indispensable d’impliquer activement les représentants des salariés. La CGFP, le LCGB et l’OGBL refusent d’accepter une restriction à long terme des droits et libertés syndicaux. Ils ne permettront pas que les acquis sociaux et démocratiques durement acquis soient victimes de la loi de pandémie», .

«Si le gouvernement continue à agir seul, il attirera le ressentiment de tout le front syndical. D’un seul coup, chaque citoyen se rendra compte que les nombreux appels à la solidarité du gouvernement n’étaient en fin de compte que des instruments pour améliorer sa propre image!»