Selon les ministres Pierre Gramegna et François Bausch, cette hausse est «en relation directe avec le fait que les consommateurs optent désormais de préférence pour une voiture essence au lieu d’une voiture diesel». (Photo: Shutterstock)

Selon les ministres Pierre Gramegna et François Bausch, cette hausse est «en relation directe avec le fait que les consommateurs optent désormais de préférence pour une voiture essence au lieu d’une voiture diesel». (Photo: Shutterstock)

Les émissions moyennes pour les nouvelles immatriculations de voitures sont passées de 127,64 grammes de C02 au kilomètre en 2016 à 132,1 grammes de C02 en 2018, selon une réponse parlementaire des ministres Pierre Gramegna et François Bausch.

Alors qu’entre 2001 et 2016, les émissions moyennes de CO2 pour les nouvelles immatriculations de voitures ont baissé de 27%, pour atteindre en 2016 un minimum de 127,64 grammes de C02/km en moyenne, on apprend dans une réponse parlementaire publiée ce lundi que ces émissions pour les voitures neuves sont reparties à la hausse et ont atteint, en 2018, 132,1 grammes de C02/km.

Dans leur réponse parlementaire faite au député  (LSAP), , ministre des Finances (DP), et , ministre de la Mobilité et des Travaux publics (Déi Gréng), précisent que cette hausse est «en relation directe avec le fait que les consommateurs optent désormais de préférence pour une voiture essence au lieu d’une voiture diesel. En effet, en 2018, 48,9% des nouvelles immatriculations sont à attribuer aux voitures essence et uniquement 46,9% aux véhicules diesel.» Et les deux ministres d’ajouter que «les émissions de CO2 pour les modèles disponibles en essence sont fréquemment encore plus élevées que pour les modèles diesel».

Des émissions en baisse pour l’ensemble des voitures

La motorisation essence, qui émet moins de particules fines que son homologue au diesel, rejette en effet plus de CO2 par kilomètre. Mais l’ONG Transport & Environment avait précisé,  publié en septembre 2017, que les voitures diesel rejetaient 3,65 tonnes de CO2 de plus sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule que les voitures essence.

Si l’on regarde d’un point de vue global, sur l’ensemble du parc de voitures au Luxembourg, la valeur moyenne des émissions de CO2 est, elle, en baisse puisqu’elle était de 151 grammes par kilomètre en 2015, sur un ensemble de 356.747 véhicules immatriculés, contre 143,07 grammes de CO2, selon le dernier relevé de mars 2019, pour un ensemble de voitures plus élevé, à 393.533 véhicules immatriculés.