Se garer à la Cloche d’Or s’apparente à un véritable casse-tête.  (Photo: Anthony Dehez / Archives)

Se garer à la Cloche d’Or s’apparente à un véritable casse-tête.  (Photo: Anthony Dehez / Archives)

La problématique des parkings à la Cloche d’Or n’est pas neuve. Le manque de places pour se garer à proximité de son travail est criant et ne s’est pas amélioré avec l’arrivée d’Auchan et Deloitte en juin. Pour contrer cette pénurie, PwC encourage le covoiturage. 

Se garer à la Cloche d’Or est une véritable gageure pour les travailleurs – dont de nombreux frontaliers – qui s’y rendent quotidiennement. Si la zone est relativement bien desservie par les transports en commun, cela ne suffit toutefois pas à combler le manque de places de parking.

Une pénurie que PwC Luxembourg, , a anticipée depuis 2017 déjà. Époque à laquelle l’entreprise a lancé sa propre application pour promouvoir le covoiturage entre collègues. «L’objectif était de créer des équipages et de leur permettre l’attribution d’un parking dans l’immeuble», explique Dominique Laurent, managing director chez PwC. 

Dominique Laurent planche activement sur différentes solutions de mobilité pour son entreprise.  (Photo: PwC / Olivier Toussaint)

Dominique Laurent planche activement sur différentes solutions de mobilité pour son entreprise.  (Photo: PwC / Olivier Toussaint)

Une cinquantaine de places sont systématiquement réservées aux voitures de la firme qui comprennent trois passagers minimum. «Durant les vacances, on augmente la capacité à 100 places disponibles pour les covoitureurs. Cela permet à certains qui n’utilisent pas ce service habituellement de tester le concept», estime-t-il.

Deux nouveaux arrivants

Cette initiative n’est toutefois pas suffisante. Surtout depuis et  en juin dernier.

La capacité de parking de PwC est de 810 places, pour 2.800 salariés. Pour combler le manque, le P+R Sud d’Howald est accessible aux travailleurs de la Cloche d’Or, mais il est déjà complet à 8h15 chaque matin.

«On estime qu’il manque 1.400 places de parking sur le site. Alors que les deux entreprises qui sont arrivées comptent environ 3.000 personnes. Une extension du parking P+R Sud avait été réalisée, mais elle n’ajoute que 600 places, ce qui est encore trop peu. Et c’est sans compter sur les clients du centre commercial», analyse Dominique Laurent. 

Pour tenter de trouver des solutions, un groupe de travail a été mis en place dans le quartier, regroupant IMS et les occupants de la Cloche d’Or. «Pour l’heure, on analyse le site, on détermine d’où viennent les travailleurs pour adapter le stationnement aux besoins réels», commente Dominique Laurent.

Pour PwC, une des solutions est l’installation de bureaux satellites aux endroits les plus stratégiques.

«On en a déjà ouvert un à Wemperhardt, au nord du Luxembourg, pour les gens de Liège qui viennent tous les jours. C’est un premier projet pilote qui fonctionne. Un autre a ouvert à Oberpallen le 3 juin pour les Belges du sud. On avance par opportunité pour trouver des bureaux qui correspondent aux besoins.»

Des parkings payants pour tous

Si ces pistes ne résolvent pas le problème de places de stationnement, d’autres modèles plus radicaux sont envisagés.

«On travaille sur un projet afin de faire payer les places de parking. La journée reviendrait à 8 euros, mais les covoitureurs diviseraient la note en fonction du nombre de personnes présentes dans la voiture», précise Dominique Laurent, qui ajoute que le système serait effectif pour tout le monde, associés et partenaires compris.

Lensemble du parking passerait donc en zone accessible au covoiturage, au lieu des 50 places actuellement. Ce serait également la fin des places attitrées. PwC pourrait même aller plus loin en rendant lensemble du parking payant, excepté pour le covoiturage, encourageant ainsi les utilisateurs à ce moyen de transport. Pour lheure, ce nouveau système doit encore être avalisé.