Le ministère du Logement a conventionné 25 organismes partenaires pour gérer les logements en gestion locative sociale.  (Photo: Jan Hanrion / Archives Maison Moderne)

Le ministère du Logement a conventionné 25 organismes partenaires pour gérer les logements en gestion locative sociale.  (Photo: Jan Hanrion / Archives Maison Moderne)

La ministre du Logement, Sam Tanson, a répondu au député François Benoy, qui demandait un bilan chiffré de la gestion locative sociale (GLS). À fin 2018, 714 logements étaient gérés avec ce dispositif.

Depuis 2009, le dispositif de gestion locative sociale (GLS) permet d’utiliser des logements inoccupés pour des familles modestes, à des loyers réduits.

Dans une  à la question du député Déi Gréng , la ministre du Logement, , dresse le bilan de cette mesure. Elle reconnaît d’abord que ce système permet d’«apporter de façon directe ou indirecte un appui considérable aux communes dans leur devoir de secourir les personnes en situation de détresse».

À fin 2018, 714 logements étaient gérés selon le modèle de la GLS. Et la barre des 800 logements devrait être atteinte à la fin de l’année 2019.

Autonomie des bénéficiaires

Le ministère du Logement a conventionné pour cela 25 organismes partenaires, tandis que deux autres sont en cours d’agrément. Ceux-ci sont chargés de la gestion des logements inoccupés pour le compte de leurs propriétaires.

À la question du suivi social des locataires par ces organismes, Sam Tanson répond que les situations familiales varient et que des moyens divers doivent être déployés pour assurer l’insertion sociale des bénéficiaires.

«L’objectif de la GLS est toujours l’autonomie des bénéficiaires sur le plan du logement», confirme-t-elle.

Durée «adéquate»

Le député s’interroge enfin sur la pertinence de la durée de trois ans du dispositif. François Benoy signale ainsi que «les communes seraient systématiquement contraintes de prendre en charge ces occupants à l’issue de la période de mise à disposition de la GLS, limitée à trois ans».

Cette durée est néanmoins toujours jugée «adéquate» par la ministre du Logement, estimant qu’elle permet d’inciter les bénéficiaires «à faire les efforts nécessaires pour pouvoir réintégrer à moyen terme un logement sur le premier marché immobilier».

Sam Tanson précise que «la majeure partie des habitants d’un logement GLS arrive à s’autonomiser endéans trois années. Pour les autres locataires GLS, le projet d’inclusion sociale qui vise leur autonomie est généralement prolongé».

Au final, parmi les bénéficiaires sortis du dispositif, 59% sont autonomes sur le plan du logement avant trois ans, et 10% sont devenus propriétaires, selon l’Agence immobilière sociale (AIS).