Le club de football du Royal Excelsior Virton compte, depuis le 10 mars, un nouvel administrateur en la personne de Patrice Waltzing. Celui-ci rejoint un CA composé aussi d’Alex Hayes (qui en est le CEO), Daniel Gillard, Davide Cottam et Marc Streibel – des proches de , l’homme fort du club détenu par sa société Promobe Finance.

Patrice Waltzing est loin d’être un inconnu à Luxembourg. De 2005 à 2019, il a été employé par PwC, devenant CFO, COO et membre du comité de direction. , le . Avant cela, il avait mené sa carrière dans le secteur industriel, principalement à l’étranger.

«Je suis revenu dans la région en 2000», explique-t-il à Paperjam. Au moment où Virton commence à voir se profiler la D2 nationale belge. Cela ne laisse évidemment pas indifférent ce Virtonais pur jus, installé à nouveau en Gaume et qui a d’ailleurs joué dans les équipes d’âge du club. «Avec mon épouse, on s’est de plus en plus intéressés au club», concède-t-il.

Sollicité par Flavio Becca, Patrice Waltzing a donc décidé de s’y investir plus encore. «Je connais Flavio depuis longtemps. On a souvent négocié, mais en étant de part et d’autre de la table. J’ai toujours aimé son engagement, sa détermination… C’est aussi une personnalité attachante», dit Patrice Waltzing. Qui avait déjà été sollicité par d’autres présidents, «mais j’avais alors moins de temps, et j’ai toujours décliné. Maintenant, c’est plus faisable, puisque je me suis calmé sur le plan professionnel.»

Obtenir la licence, puis reconstruire une équipe

De plus, «j’ai toujours estimé que je devais rendre au club ce qu’il m’avait donné, je lui suis redevable. Je viens d’un milieu modeste et c’est par exemple avec Virton que, jeune joueur, j’ai fait mes premiers voyages à l’étranger. C’est aussi le club qui m’a inculqué des règles et des attitudes qui m’ont servi dans le restant de ma vie.»

. Mais l’équipe a été désintégrée, l’école des jeunes a presque disparu… La tâche s’annonce donc herculéenne. «Nous allons faire les choses dans l’ordre.  auprès de la commission ad hoc. J’ai tout vérifié, et le travail a été fait très sérieusement, je suis donc optimiste. Une fois celle-ci obtenue, il faudra rebâtir un effectif qui nous permette de tenir la route. Beaucoup d’autres choses devront aussi être améliorées, par exemple au niveau de la communication.»

Patrice Waltzing ne nourrit aucune peur. Notamment car «Virton dispose d’un soutien populaire indéniable», plus fort encore «quand les victoires suivent». De plus, «de nombreux anciens m’ont proposé leur soutien et veulent revenir, c’est encourageant». Avec toujours le rêve de devenir, un jour, le premier club du Luxembourg belge à rejoindre l’élite du football belge.