Filip Westerlund veut aller à l’encontre de la fast fashion en imaginant une plateforme d’e-commerce durable. (Photo: Delano)

Filip Westerlund veut aller à l’encontre de la fast fashion en imaginant une plateforme d’e-commerce durable. (Photo: Delano)

Prête à envoyer ses premières sneakers durables, la start-up Our Choice lance une levée de fonds. L’objectif: récolter 450.000 euros en 20 mois pour mettre en place une plateforme de commerce en ligne de produits fabriqués dans le respect de l’environnement.

250 colis attendent patiemment leur expédition. Pour autant de clients qui attendent leurs sneakers durables de la start-up Our Choice. Livraison prévue en juillet, espère son CEO, Filip Westerlund. En direction de 24 pays. La plupart des clients se trouvant «au Luxembourg, aux États-Unis et en Suède», révèle-t-il fièrement.

en novembre dernier via sa campagne de financement participatif, se concrétise enfin. Commercialiser des chaussures avec des matériaux durables, entièrement recyclables et européens, depuis le Portugal, choisi pour son «expertise» en la matière. Avec un modèle uniquement à la commande afin d’éviter la surproduction et des baskets pouvant être renvoyées et réparées pour durer plusieurs années. Tout cela, alors qu’il termine son mémoire…

Des QR codes pour la traçabilité

Le jeune entrepreneur veut désormais aller plus loin. Il a lancé depuis quatre semaines une levée de fonds, en partenariat avec EY, dans le but de récolter 450.000 euros en 20 mois. Afin de créer une plateforme de commerce en ligne pour des produits uniquement circulaires. On pourra aussi bien y trouver les sneakers d’Our Choice que les pulls d’une autre compagnie et les pantalons d’une autre. La start-up recherche encore des entreprises partenaires.

Filip Westerlund souhaite voir ce site en ligne en 2022. Il compte vérifier la durabilité de chaque produit avant la publication. Et utiliser la technologie de la blockchain pour assurer la traçabilité. Grâce à un QR code, les consommateurs auront accès à des détails sur la fabrication.

Il poursuit en même temps les recherches de réparateurs luxembourgeois pour ses sneakers, pour éviter aux consommateurs de les renvoyer au Portugal lorsqu’elles seront usées. Tout en attendant d’atteindre une certaine rentabilité financière. Pour l’instant, il travaille avec le cofondateur de la start-up, trois conseillers et deux stagiaires, sans verser de salaires.