Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale (DP), a annoncé la fin du congé spécial pour raisons familiales le 25 mai.  (Photo: Shutterstock)

Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale (DP), a annoncé la fin du congé spécial pour raisons familiales le 25 mai.  (Photo: Shutterstock)

Le syndicat exhorte les pouvoirs publics à étendre la possibilité de recourir au congé pour raisons familiales au-delà du 25 mai, date de la réouverture des écoles primaires, des crèches et des maisons relais.

Suite aux  sur les différentes phases de déconfinement et celles de , ministre de l’Éducation nationale (DP), concernant , l’OGBL a réagi.

Le syndicat estime ainsi que ce dernier doit être maintenu sans condition. L’OGBL déplore qu’il vienne à échéance pour les enfants de plus de trois ans le 25 mai, soit au moment de la reprise des cours dans l’enseignement fondamental, avec une exception prévue pour les personnes vulnérables. 

«Pour l’OGBL, il ne faut pas se limiter aux seules personnes vulnérables, sachant que de nombreuses autres personnes n’auront pas les moyens d’assurer la garde de leurs enfants et d’encadrer leur travail scolaire», lit-on dans le .

Et l’OGBL n’est pas plus convaincu par le fait que Claude Meisch annonce que des places de gardes sont prévues dans les maisons relais: «Il semble en effet difficilement envisageable que l’encadrement de la moitié des enfants scolarisés puisse se faire dans les seules maisons relais. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que de nombreux enfants n’ont jamais fréquenté une maison relais ou une crèche et que ce serait donc un bouleversement majeur dans leur quotidien, notamment après des semaines de confinement», ajoute le syndicat.

Le ministre de l'Éducation a signalé que, si un enfant ne trouvait pas de place dans une structure d’accueil, l’un de ses parents pourrait encore bénéficier du congé pour s’en occuper.

L’OGBL pointe également du doigt les situations différenciées concernant la reprise de l’école selon le pays de résidence, et par conséquent les difficultés qui peuvent se poser pour les travailleurs frontaliers en matière de garde d’enfants si le congé pour raisons familiales n’est pas prolongé au-delà du 25 mai.

30.000 demandes en avril

Pour le mois de mars, il y a eu 28.500 demandes de congé pour raisons familiales, ce qui représente 35 millions d’euros d’avance, que la Caisse nationale de Santé a payé aux employeurs, et à 50 millions d’euros au total, selon le ministre de la Sécurité sociale,  (LSAP), .

En avril, du fait de l’extension de certains critères, les demandes ont augmenté, pour atteindre 30.000 salariés qui ont eu besoin d’y recourir. «Si nous considérons cela par rapport au décompte et aux avances, nous avons pour cette période des avances aux employeurs de 93 millions d’euros et au niveau du décompte, 110 millions pour le mois d’avril», précise Romain Schneider.

Le congé pour raisons familiales était à l’origine prévu pour une durée de 11 jours, suivant ainsi la durée de fermeture des établissements scolaires et des crèches. Romain Schneider pour une durée illimitée, jusqu’à la fin de la pandémie.