Devant le Conseil d’État, Greenpeace conteste que la durée de vie des centrales nucléaires, comme Cattenom sur cette photo, soit prolongée sans que cette décision soit accompagnée d’un audit environnemental et d’un dialogue avec les pays voisins. (Photo: Archives Paperjam)

Devant le Conseil d’État, Greenpeace conteste que la durée de vie des centrales nucléaires, comme Cattenom sur cette photo, soit prolongée sans que cette décision soit accompagnée d’un audit environnemental et d’un dialogue avec les pays voisins. (Photo: Archives Paperjam)

Greenpeace a introduit un recours à Paris devant le Conseil d’État contre l’Autorité de sûreté nucléaire. En jeu, le prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires, construites pour 40 ans «seulement».

1987, 1988, 1991 et 1992. Les quatre tours de la centrale nucléaire de Cattenom, mises en service il y a plus de quarante ans, continuent à produire de l’électricité à la faveur d’une première prolongation de dix ans, validée après une visite décennale de chaque tranche.

Dans un recours contre l’Autorité de sûreté nucléaire, qu’elle a introduit ce jour à Paris, : toute demande de prolongation doit s’accompagner d’une évaluation environnementale.

En mars,  de se conformer à .

«Sans évaluation environnementale préalable, sans consultation des citoyen(ne)s et dans l’attente des prescriptions de l’ASN, comment garantir que ces rénovations sont pertinentes et suffisantes? D’autant que nous savons qu’il est matériellement impossible de mettre des centrales de plus de 40 ans aux normes de sûreté et de sécurité actuelles», analyse Laura Monnier, chargée de campagne juridique à Greenpeace France.

Selon Mme Monnier, citée par Greenpeace Luxembourg, «on évalue l’impact environnemental des travaux modifiant une station-service, mais pas ceux qui prolongent de dix ans la durée de vie d’une centrale nucléaire».

Le sujet était en charge de la convention d’Espoo.