À côté du directeur des affaires internationales de la Chambre de commerce Jeannot Erpelding, l’ambassadeur du Luxembourg en France Martine Schommer s’est familiarisée avec le robot d’Ispace, qui ira sur la Lune en 2021. (Photo: DR/Paperjam)

À côté du directeur des affaires internationales de la Chambre de commerce Jeannot Erpelding, l’ambassadeur du Luxembourg en France Martine Schommer s’est familiarisée avec le robot d’Ispace, qui ira sur la Lune en 2021. (Photo: DR/Paperjam)

Martine Schommer, ambassadeur du Luxembourg à Paris, est venue faire le tour du stand luxembourgeois jeudi, à l’ouverture de Vivatech. L’occasion de saluer le «pooling» luxembourgeois.

Martine Schommer écoute les explications de Lynn Zoenen sur le robot d’Ispace, qui ira sur la Lune en 2021. Intéressée par chaque détail, l’ambassadeur du Luxembourg en France salue le travail effectué pour la promotion du Luxembourg.

Mme l’ambassadeur, vous avez l’air de vous intéresser particulièrement à la technologie?

Martine Schommer. – «J’ai vu la bête! [Elle désigne le robot de la main] Oui, la technologie fera partie de nos vies de demain et fait déjà, en grande partie, partie de notre vie d’aujourd’hui. Je suis très contente de voir le Luxembourg pour la deuxième fois ici, ces huit start-up sélectionnées, les contacts qui sont noués à la fois lors de ces salons, lors des voyages d’État ou par le Business Club France-Luxembourg, dont je suis la vice-présidente, sont très importants.

On le voit ici, à la Porte de Versailles, Vivatech est rempli des avancées de grandes sociétés françaises. Est-ce que ce n’est pas un peu difficile d’exister dans ce cadre?

«Si, c’est difficile, mais nous n’avons pas à avoir de complexes! Nous sommes innovants dans tous les secteurs, efficaces, compétitifs, nous avons du succès. Et nous avons des choses à apporter à nos amis français. On est des voisins, mais ils nous connaissent mal.

Le gouvernement de a entrepris de décoller l’image de paradis fiscal du Luxembourg. Vous, ici, vous en ressentez les effets?

«Ça prend du temps. Les choses doivent avancer pas à pas. Le Luxembourg a changé, le processus est en cours depuis 2013. Et des salons comme celui-ci ou encore World Efficiency, auquel je participe, y contribuent. Je dois dire que ce dont je me félicite, c’est de voir la coopération renforcée entre tous les partenaires, dont le ministère de l’Économie, Luxinnovation, la House of Startups et tous les autres. Le 'pooling' des capacités est très important et l’ambassade y contribue.»