La filiale grand-ducale, qui emploie une centaine de personnes dans 28 magasins, dépend de Schlecker Autriche. (Photo : DPA)

La filiale grand-ducale, qui emploie une centaine de personnes dans 28 magasins, dépend de Schlecker Autriche. (Photo : DPA)

Six mois après l’annonce du dépôt de bilan, l’administrateur judiciaire Arndt Geiwitz vient d’annoncer que Schlecker mettait la clé sous la porte en Allemagne : « La commission des créanciers du groupe allemand insolvable de droguerie Schlecker ne voit aucune perspective pour une poursuite économique du groupe. Dans les semaines à venir, l’activité commerciale en Allemagne sera suspendue. »

Dans le cadre des mesures de restructurations déjà engagées, 9.000 salariés ont déjà été licenciés en Allemagne, alors que les 3.000 magasins du groupe sont victimes de la crise et de la concurrence d’autres chaînes comme DM ou Rossmann. La chaîne emploierait encore plus de 13.000 personnes.

Toujours déficitaire

« Nous avons réussi à réduire les pertes de l’entreprise de plus de 200 millions d’euros pour atteindre 25 millions d’euros de pertes environ. Certes, il s’agit d’un succès mais nous sommes toujours déficitaires, et cela ne peut pas perdurer », poursuit l’administrateur judiciaire.

Tout n’est pas perdu néanmoins pour Schlecker Luxembourg, pour qui un acheteur est actuellement recherché. La filiale grand-ducale, qui emploie une centaine de personnes dans 28 magasins, dépend de Schlecker Autriche. Selon son secrétaire Aloyse Kapweiler, le LCBG a demandé une réunion d’urgence avec la direction, de façon à informer le personnel, inquiet de la situation.

Le syndicaliste fait néanmoins valoir que l’activité luxembourgeoise est rentable, ce qui peut laisser supposer une issue favorable et l’intérêt d’acheteurs potentiels.