Michèle Detaille toujours plus impliquée au sein du patronat luxembourgeois. (Photo: Mike Zenari / archives)

Michèle Detaille toujours plus impliquée au sein du patronat luxembourgeois. (Photo: Mike Zenari / archives)

Michèle Detaille vient de faire sauter un nouveau mur. À la suite du conseil d’administration de la Fedil de ce mardi, elle a été choisie pour occuper un des deux postes de vice-président de l’organisation patronale luxembourgeoise. Une première pour une femme!

Elle reprend le poste laissé vacant par Karim Michel Sabbagh, l’ex-CEO de SES qui a quitté son poste en février pour rejoindre Abou Dhabi au sein du groupe Darkmatter. Le mandat n’est pas limité dans le temps, il dépend avant tout des souhaits du président de l’organisation.

Michèle Detaille, active au Luxembourg depuis plus de 20 ans, soit depuis le rachat de la société No-Nail Boxes à Ettelbruck, est au conseil d’administration de la Fedil depuis 2005. À l’époque, elle avait aussi été la première femme à rejoindre le conseil.

Son président, Nicolas Buck, voit dans cette nomination «une belle reconnaissance de sa contribution et de ses compétences».

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Je suis ravi de la nomination de Michèle Detaille à la Vice-Présidence de la <a href="https://twitter.com/Fedil_Lux?ref_src=twsrc%5Etfw">@Fedil_Lux</a> Belle reconnaissance de sa contribution et de ses compétences. <a href="https://t.co/inOBeS8o7S">pic.twitter.com/inOBeS8o7S</a></p>&mdash; Nicolas Buck (@npebuck) <a href="https://twitter.com/npebuck/status/1014443349842059265?ref_src=twsrc%5Etfw">4 juillet 2018</a></blockquote>
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«J’ai accepté pour deux raisons, nous a expliqué Michèle Detaille. J’apprécie particulièrement le travail effectué par la fédération qui a toujours su offrir des conseils, des activités et des informations permanentes à ses plus de 600 membres. Elle assure aussi un lobbying intelligent auprès du monde politique pour faire entendre sa voix.»

Elle pointe aussi l’aspect des relations personnelles avec ses responsables. «J’apprécie particulièrement le côté charismatique de son président Nicolas Buck et le côté gestionnaire d’équipe de René Winkin», commente-t-elle.

Mais elle note aussi que son mandat de régente à la Banque nationale de Belgique s’est terminé en mai dernier, ce qui lui donne trois jours de plus par mois.

Le conseil d’administration a aussi procédé à la nomination de trois autres membres: Ferdinand Kayser de SES (à la place de Karim Michel Sabbagh), Katiana Iavarone de Guardian Industries et Claude Seywert de Creos qui remplacera à l’automne Jean Lucius à la tête d’Enovos.