Président du CSV depuis 2014, Marc Spautz cédera sa place lors du congrès du parti programmé le 26 janvier prochain. (Photo: Matic Zorman / archives)

Président du CSV depuis 2014, Marc Spautz cédera sa place lors du congrès du parti programmé le 26 janvier prochain. (Photo: Matic Zorman / archives)

Si les têtes au CSV n’étaient pas tombées d’un coup juste après les élections législatives, le mouvement est en marche. Après Laurent Zeimet, secrétaire général qui n’a pas été réélu député et qui devra céder sa place pour avoir atteint la durée maximale de ce mandat, et Claude Wiseler, remplacé par Martine Hansen comme chef de fraction, c’est au tour de Marc Spautz de rendre les armes.

Invité jeudi matin par nos confrères de RTL Radio Lëtzebuerg, le président du parti confirme la volonté de mettre en place de nouveaux visages et annonce qu’il cédera sa place lors du congrès du 26 janvier prochain, «alors que les statuts m’autorisent à rester deux ans de plus», précise-t-il. Principal argument avancé pour justifier sa décision, le député du Sud évoque «l’opportunité offerte au futur président de bénéficier de toute la législature pour mettre en place une politique d’opposition». Et donc de mettre en œuvre le renouveau du CSV, qui devrait passer pour la première fois de son histoire 10 années complètes dans l’opposition.

Interrogé sur les noms des prétendants potentiels à la reprise de la présidence du CSV – à savoir Luc Frieden, président du conseil d’administration de la Bil et du groupe Saint-Paul, l’eurodéputé Frank Engel et le premier échevin de la capitale, Serge Wilmes, Marc Spautz s’est refusé à tout commentaire, estimant qu’il ne s’agissait «que de spéculations» et rappelant que la date de clôture des candidatures était le 9 janvier. Quant à son avenir politique, celui qui dirige le CSV depuis 2014 assure qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections européennes, préférant «rester à la Chambre».