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Pour permettre au CSV de rebondir, Marc Spautz, président du parti, souhaite que «plusieurs candidats» se manifestent d’ici au 9 janvier pour les postes de président, secrétaire général et chef de fraction. 

Conformément à la décision prise à la suite des élections législatives, aucune tête ne tombera en 2018 parmi l’équipe dirigeante du CSV. En revanche, début 2019, il en sera tout autrement. Interrogé par nos confrères de la radio 100.7, Marc Spautz, président du parti depuis 2014, indique vouloir recevoir «de nombreuses candidatures» pour les postes dirigeants, que ce soit celui de président, de secrétaire général ou de chef de fraction.

Autrement dit, le CSV met officiellement en œuvre le renouveau de ses dirigeants, après l’échec de la campagne législative. Ce qui devrait logiquement profiter à la jeune génération, dont le leader, Serge Wilmes, arrivé en troisième position dans le Centre derrière Xavier Bettel et Claude Wiseler, qui avait appelé à aller «rapidement de l’avant». Les noms de Martine Hansen ou d’Elisabeth Margue sont également évoqués en coulisses. Les postulants auront jusqu’au 9 janvier pour se manifester, date du prochain comité national. Les décisions devant être prises lors du congrès national, qui se tiendra le 26 janvier prochain à Moutfort.

Sollicité par nos confrères pour savoir s’il allait lui-même postuler au poste de chef de fraction, Marc Spautz s’est contenté d’indiquer que le CSV possédait «beaucoup de bons collègues capables d’exercer cette fonction». Pour rappel, le prochain congrès national verra au minimum le renouvellement du poste de secrétaire général, Laurent Zeimet ayant atteint la limite de mandats autorisés par les statuts du parti. De son côté, Claude Wiseler, actuel chef de fraction et tête de liste nationale pour les législatives, devrait prendre du recul dans l’organigramme, de même que Marc Spautz, président du CSV depuis 2014.