L’Asia Roadshow 2017 s’ouvre en ce lundi de rentrée 2017. La mission financière coordonnée par l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) s’étend du 9 au 14 janvier, avec tout d’abord une halte à Tokyo pour la délégation emmenée par le ministre des Finances.

Outre une entrevue avec son homologue, Pierre Gramegna ira à la rencontre d’acteurs-clés du monde financier, dont des sociétés fintech, selon le programme établi. Déjà de passage en juillet 2015, le ministre y avait rencontré les responsables de BitFlyer, spécialiste de la monnaie virtuelle qui souhaitait implanter son siège européen à Luxembourg. Une ambition qui suit son chemin, la société recherchant actuellement différents profils pour établir ses activités au Grand-Duché.

Il sera aussi question de fintech vendredi puisque Pierre Gramegna rencontrera les responsables du nouveau programme d’accélération dédié à ces jeunes pépites: le «Hong Kong SuperCharger Fintech Accelerator». Une initiative qui permet de fédérer les énergies autour des fintech en vue et à celles-ci de se distinguer auprès des partenaires et investisseurs. Une initiative qui pourra certainement inspirer la délégation luxembourgeoise à l’heure du montage concret de la Luxembourg House of Fintech (Lhoft).

Un jour plus tôt, soit ce jeudi, le ministre des Finances participera avec Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, à la conférence «Beps and its implications for Japanese corporations – Luxembourg’s approach in a European context». Ou comment tirer exemple de l’approche luxembourgeoise de Beps pour un pays tel que le Japon.

L’exercice vaut la peine d’être mentionné alors que le Luxembourg doit, à marche forcée, faire évoluer son approche de Place en fonction de Beps. Dans une récente interview accordée à Paperjam, Pascal Saint-Amans avait reconnu les efforts effectués par le Luxembourg.