À compter du 19 juin, les bus RGTR desservant l’ouest et le centre du pays pourront être suivis en temps réel par les usagers pour qu’ils puissent adapter leurs trajets. (Photo: Paperjam/DR)

À compter du 19 juin, les bus RGTR desservant l’ouest et le centre du pays pourront être suivis en temps réel par les usagers pour qu’ils puissent adapter leurs trajets. (Photo: Paperjam/DR)

La mise en service du tram, programmée pour le 10 décembre prochain, continue d’amener son lot de changements au sein des transports en commun. Après les changements opérés au sein des bus de la capitale, le réseau RGTR poursuit sa transformation. Après une première phase ayant vu la mise en place d’un système de suivi du déplacement des bus en temps réel, entrée en vigueur fin février, un élargissement du dispositif sera appliqué à 84 lignes qui desservent l’ouest et le centre du pays.

À partir du 19 juin prochain, les bus concernés circuleront désormais selon deux types d’horaires – heures de pointe et heures creuses -, qualifiés de «plus proches de la réalité» que l’ancien système qui n’était que «purement théorique». Autre nouveauté introduite: la possibilité pour les usagers de suivre en direct la position exacte des bus et donc «de disposer d’informations fiables sur des retards éventuels, mais aussi de consulter les correspondances avec d’autres modes de transport, ou d’anticiper une descente du bus», selon François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures.

10 sociétés sanctionnées en moyenne chaque année

Étendu à l’ensemble du réseau RGTR via une troisième et dernière phase qui devrait entrer en vigueur en septembre prochain, le nouveau système concernera aussi les lignes scolaires et les lignes spéciales. À noter que cette réorganisation du réseau, voulue pour «rendre les lignes RGTR plus compétitives», passe également par «un rééquilibrage» des prestations fournies par les quelque 40 compagnies signataires d’une convention avec le MDDI.

«En moyenne, 10 sociétés ont été sanctionnées en 2015 et en 2016, car elles ne répondaient pas au cahier des charges qui a été établi», note Alex Kies, chargé de direction au ministère, en référence notamment aux compagnies attribuant «des véhicules de réserve» pour la desserte des lignes régionales. Les montants des amendes infligées n’ont toutefois pas été communiqués, ces derniers «dépendent de plusieurs critères, dont la taille de l’entreprise».

Future concession «en 2019 ou 2020»

L’entrée en vigueur de cette deuxième phase du nouveau système RGTR concernant directement certaines lignes desservant le Kirchberg, son application devra prendre en compte l’arrivée du tram. À compter du 10 décembre, les usagers de ces lignes devront donc quitter leur bus au Glacis pour rejoindre leur lieu de travail en tram. Cet arrêt imposé à proximité du Grand Théâtre ne sera toutefois que temporaire, puisqu’«à partir d’avril 2018, les dépôts se feront au pôle multimodal de la place de l’Étoile, qui devrait être achevé à ce moment-là», précise François Bausch.

Enfin, interrogé par Paperjam sur les négociations en cours autour du prochain contrat lié au RGTR, le ministre assure «avoir demandé un délai supplémentaire pour permettre de choisir le modèle adéquat dans l’adjudication». Prévue initialement pour le 1er janvier 2018, la réforme complète du réseau devrait donc entrer en vigueur «en 2019 ou en 2020».