Malgré deux points de moins, le Luxembourg gagne deux places dans l’index de corruption de l’ONG Transparency International pour 2017, en rattrapant les Pays-Bas et en dépassant l’Allemagne.

La Nouvelle-Zélande ravit la première place au Danemark et le podium est complété par la Finlande, tandis qu’en bas de tableau, on retrouve la Somalie, le Soudan du Sud ou encore la Syrie.

Avec 82 points sur 100, le Grand-Duché n’est pas loin du qualificatif «très propre», alors que la Somalie, avec 9 points seulement, est très proche du qualificatif «très corrompu».

Tout comme lors des dernières éditions de l’index, ce sont les nations d’Europe de l’ouest qui ont les meilleurs scores, et les nations africaines les plus mauvais.

L’ONG constate néanmoins que «la majorité des États ne font que peu ou aucun progrès dans leurs efforts de mettre un terme à la corruption».

Par ailleurs, elle déplore que dans les pays les plus corrompus, des journalistes et activistes risquent leur vie tous les jours en tentant de dénoncer des faits de corruption.

Les scores dans l’index s’appuient sur «la perception» exprimée par des experts, des hommes et des femmes d’affaires. Ces premiers sont régulièrement critiqués, car il représenterait un «biais élitiste» et ne s’appuierait pas sur des preuves.