Le négociateur du Brexit, Michel Barnier, promet un accord commercial très ambitieux si le Royaume-Uni s’engage à respecter des règles permettant d’éviter une concurrence déloyale. (Photo: EU)

Le négociateur du Brexit, Michel Barnier, promet un accord commercial très ambitieux si le Royaume-Uni s’engage à respecter des règles permettant d’éviter une concurrence déloyale. (Photo: EU)

Par discours interposés, Boris Johnson et Michel Barnier s’exprimaient ce lundi à quelques minutes d’intervalle. Le Brexit à peine acté, les négociations pour un accord commercial entre l’UE et le Royaume-Uni promettent d’être tendues.

Dans un discours tenu ce midi, le négociateur du Brexit pour l’Union européenne (UE), Michel Barnier, a assuré qu’un très ambitieux accord commercial avec l’Union européenne serait proposé au Royaume-Uni, mais seulement si celui-ci s’engage à respecter des règles strictes pour éviter une concurrence déloyale, notamment dans les domaines de la fiscalité, de l’environnement et du travail.

Le Premier ministre Boris Johnson a de son côté rejeté quelques minutes plus tard ces propositions, en assurant que le Royaume-Uni prospérerait même en cas d’échec des négociations avec l’UE.

Alors que le Royaume-Uni est sorti de l’Union européenne depuis le 1er février dernier, les négociations pour un futur accord commercial débutent donc dans une atmosphère tendue et promettent d’être difficiles.

Dans son discours, Boris Johnson a estimé que l’accord commercial avec l’UE devrait être similaire à ceux conclus avec le Canada ou l’Australie.

Si le Royaume-Uni est sorti de l’UE, la période de transition, ouverte jusqu’au 31 décembre prochain, prévoit tout de même que le Royaume-Uni  le temps de régler les modalités précises des futures relations bilatérales. Un délai suffisant selon Boris Johnson, mais impossible à tenir du point de vue de l’UE.