Sylvie Mischel a été réélue lundi 6 janvier à la présidence des Femmes de l’ADR lors d’un congrès de la section. Elle est ainsi réintégrée au sein du comité exécutif de l’ADR. (Photo: ADR)

Sylvie Mischel a été réélue lundi 6 janvier à la présidence des Femmes de l’ADR lors d’un congrès de la section. Elle est ainsi réintégrée au sein du comité exécutif de l’ADR. (Photo: ADR)

Réélue lundi à la présidence des ADR-Fraen après sa démission en décembre suite à son post Facebook polémique, Sylvie Mischel ne regrette rien, mais déplore des «erreurs» au sein de l’exécutif du parti. Son secrétaire général, Alex Penning, relativise le scrutin interne.

«Je suis à nouveau présidente des Femmes de l’ADR, j’adore ce travail et je n’ai aucune autre ambition», se réjouit Sylvie Mischel, réélue à ce poste lundi soir, après un vote du congrès.

Elle en avait , ainsi que de son poste de vice-présidente de l’ADR, suite à  sur son compte Facebook pour le moins nauséabond, critiquant .

De par les statuts du parti, cette réélection la réintègre de facto comme membre du comité exécutif de l’ADR, explique un communiqué des Femmes de l’ADR publié lundi en fin de soirée.

17 voix comptabilisées… sur 800

Une réélection qui fait grincer des dents au sein même de l’ADR. Le secrétaire général du parti, Alex Penning, avait notamment menacé de claquer la porte si des décisions n’étaient pas prises suite à la publication du post, ce qui avait poussé Mme Mischel à la démission.

«J’en prends acte», déclare-t-il à propos de la réélection de Mme Mischel lundi soir. «Je n’ai aucune réclamation à faire, c’est la conséquence d’un vote démocratique a priori régulier.»

Le secrétaire général tient tout de même à replacer ce vote dans son contexte. «Sur 800 membres féminins potentiels, 17 sont venus voter, et 6 se sont prononcés contre, alors même qu’il n’y avait pas de contre-candidature», assure-t-il. «C’est loin d’être un plébiscite.»

«En dehors des périodes électorales, 17 est un nombre normal, le même que les autres années», explique quant à elle Sylvie Mischel, qui reconnaît tout de même un congrès «assez vif, les 6 personnes opposées voulant faire part de leurs raisons».

Récemment démissionnaire, Sylvie Mischel justifie sa candidature par  publié le 11 décembre et les nombreux messages de solidarité reçus.

Aucun regret

D’autant que, concernant le post Facebook litigieux, Sylvie Mischel assure ne rien regretter: «Il n’y avait rien de raciste ni rien qui soit contraire au programme électoral de l’ADR.»

«En tant ‘qu’élément’ d’un parti, ma démission était une décision commune, afin de poser un signal, mais pour une durée temporaire», explique-t-elle.

Même si cette décision a été prise d’un commun accord avec tout l’exécutif, Sylvie Mischel déplore cependant les «erreurs» de celui-ci lors de la polémique en décembre: «Je suis étonnée que le secrétaire général, Alex Penning, ait pris la parole dans la presse avant même la réunion du comité exécutif, ce qui dénote un manque de maturité et de self-control pourtant nécessaires quand on est représentant d’un parti.»

Le président du parti, , se serait ensuite rallié à la position de M. Penning, selon Sylvie Mischel, et aurait lui-même menacé de démissionner.

Ambiance...

Le communiqué des Femmes de l’ADR réclame par conséquent un renouvellement à la tête du parti.

Les prochaines élections statutaires sont prévues en 2022. «Cela ne bougera pas d’ici là», prévient Alex Penning. «Le 29 mars aura lieu le Conseil national et ce ne sera pas à l’ordre du jour. Il faudra attendre 2022 pour un renouvellement.»

Un épisode qui laissera des traces sur le fond et la forme au sein même des troupes de l’ADR, alors que le compagnon de Mme Mischel n’est autre que le député .