Si l’époque n’est facile ni pour les PME ni pour les grandes entreprises, elle l’est sans doute encore moins pour les microentrepreneurs qui peuvent très vite se retrouver fragilisés.

Consciente de ce risque, Microlux, première institution luxembourgeoise de microcrédit, a aussi accordé des facilités aux petites entreprises qu’elle a mises en place à travers une politique de prêts destinés à des entrepreneurs exclus des circuits classiques de financement.

130 microcrédits depuis 2016

L’entreprise sociale à but non lucratif a mis en place différentes mesures d’aides, comme des moratoires sur les microcrédits, des suivis individuels et .

Aujourd’hui, pour l’aider à poursuivre ses missions, ce sont ses propres actionnaires qui lui apportent un nouveau soutien. Ainsi, la banque BGL BNP Paribas, et l’ONG Ada (Appui au développement autonome), estimant que l’utilité de Microlux ne fera qu’augmenter avec la crise, ont décidé de renforcer ses capacités financières à hauteur de 233.000 euros.

Dans le même sens, la Direction des classes moyennes du ministère de l’Économie et la Chambre de Commerce ont rejoint les efforts déployés par les actionnaires en augmentant, de leur côté, leur subvention annuelle.

Nos actionnaires «nous encouragent à intensifier notre action en faveur des personnes n’ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel, mais qui, de par leur détermination et leurs aptitudes entrepreneuriales, contribuent avec enthousiasme et persévérance au dynamisme de l’économie luxembourgeoise», indique Samuel Paulus, senior manager, dans un communiqué de Microlux.

Depuis sa création en 2016, l’institution de microfinance a octroyé près de 130 microcrédits, permettant la création de 85 entreprises et de 130 emplois.