Aux commandes du magasin arlonais Mi-Orge Mi-Houblon, Laurent Munster et 15 associés lancent Le Comptoir à partir du 17 février. (Photo: Mi-Orge Mi-Houblon)

Aux commandes du magasin arlonais Mi-Orge Mi-Houblon, Laurent Munster et 15 associés lancent Le Comptoir à partir du 17 février. (Photo: Mi-Orge Mi-Houblon)

Le réputé magasin arlonais de (très bonnes) bières Mi-Orge Mi-Houblon disposera à partir du 17 février de son propre bar, sobrement appelé «Le Comptoir». Avec trois priorités clairement définies: qualité, qualité et qualité.

Plus que quelques jours de patience, et les amateurs de (très bonnes) bières pourront s’installer au comptoir du Comptoir. Le pendant bibitif du magasin arlonais Mi-Orge Mi-Houblon mettra en effet ses premiers fûts en perce le jeudi 17 février. Situé dans les murs du Victor, coquet et exquis restaurant situé dans l’ancienne caserne Callemeyn, il ne tardera évidemment pas à devenir un incontournable, chaînon plus que manquant dans une ville où les troquets au parfum d’antan (sans que ce ne soit péjoratif) sont encore et toujours plus nombreux que les bistrots «smart».

Et comme il n’y aurait rien de pire que de faire comme les autres, ce ne sera pas le cas. Laurent Munster, avec toute son équipe, s’y engage. La carte? Pas de carte… Mais une ardoise qui variera en fonction des envies et des arrivages des brasseries. Une pompe? Pas une, mais 10 pompes… Soit un des plus beaux alignements de la région avec des bières à la pression sélectionnées dans la continuité de ce qui est proposé au magasin, donc dans des styles variés. Un mot d’ordre? Pas un, mais trois fois le même: qualité, qualité, qualité… «Nous ne serons jamais le bar avec le plus de références», promet le patron, dont on connaît les exigences qualitatives pointues.

Personnellement, on se réjouit de savoir que Le Comptoir sera doté d’une cave à gueuzes, totalement unique en province de Luxembourg. Les Tilquin, Drie Fonteinen et Cantillon font déjà plaisir aux oreilles avant de faire du bien au palais.

Qui boit dîne, mais on pourra aussi dîner

Et que ceux qui n’aiment pas ou peu la bière ne cherchent pas d’excuse, puisque vins nature, jus et sodas artisanaux, et cafés et thés de commerces locaux, seront aussi à disposition. Tandis que des planches de charcuterie ou fromages, du réseau des paysans de la province de Luxembourg, permettront de profiter encore mieux du moment. Si le dicton dit «Qui boit dîne», il est en effet conseillé de dîner quand même.

Tout cela ne donne-t-il pas envie de déjà s’y rendre? Sans doute que si. Et peut-être un peu plus encore quand on sait que ce joli projet associe 16 investisseurs privés, rendant le modèle proche de celui d’une coopérative.

En tout cas, l’engouement est déjà bien réel autour du Comptoir. Alors que les verres sont toujours secs, la présentation de l’équipe sur Facebook a généré 19.000 vues, la page comptant plus de 1.500 abonnés.

Tel sera le prix à payer: pour s’installer au comptoir du Comptoir, il faudra sans doute jouer des coudes.

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