En 2018, 61,58 interventions policières et 19,25 expulsions par mois ont eu lieu au Luxembourg pour des cas de violences domestiques. (Photo: Shutterstock)

En 2018, 61,58 interventions policières et 19,25 expulsions par mois ont eu lieu au Luxembourg pour des cas de violences domestiques. (Photo: Shutterstock)

En réponse à une question élargie concernant les moyens de lutte contre les violences faites aux femmes, les ministres Sam Tanson et Taina Bofferding ont notamment mentionné le bracelet électronique et la mise en place d’une application mobile d’alerte.

Application mobile, bracelet électronique: des mesures mentionnées mercredi à la Chambre des députés par la ministre de la Justice,  (Déi Gréng), et la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes,  (LSAP), en réponse au problème des violences faites aux femmes.

La députée  (CSV) avait adressé une question élargie aux deux ministres, regrettant que «les politiques de prévention, de protection et des poursuites mises en place laissent encore à désirer».

Elle souhaitait notamment discuter «de nouveaux outils d’aide et d’assistance pour répondre de manière encore plus rapide et efficace aux besoins des victimes de violences domestiques».

Une application mobile d’alerte luxembourgeoise

Elle a ainsi appelé à la mise en place d’un équivalent luxembourgeois de l’application mobile «App-Elles», utilisée en France. Téléchargeable sur téléphone, l’application permet aux femmes victimes de violence d’alerter et de joindre les autorités compétentes en un seul clic, d’appeler les associations et structures d’aide aux victimes et de se renseigner sur les dispositifs d’aide aux victimes existants.

Taina Bofferding a jugé la proposition «intéressante», , et a assuré vouloir la poursuivre, sans pour autant fixer un calendrier.

Un bracelet électronique dans les cas extrêmes

Le bracelet électronique anti-rapprochement a aussi été évoqué. Un tel dispositif permet de signaler à distance que l’auteur de violences conjugales se trouve à proximité de la victime à qui a été attribué l’outil de protection. Sam Tanson a estimé, , que cette solution était nécessaire, mais à limiter «aux cas extrêmes».

En 2018, la police grand-ducale a procédé à , et le Parquet a autorisé la mise en place de 231 expulsions. Ce qui représente, en moyenne, 61,58 interventions policières et 19,25 expulsions par mois.