La Cnuced invite les pays du G20 à mettre en place une politique de «dépenses budgétaires agressives» pour compenser la baisse de la consommation des ménages et la baisse des investissements des entreprises. (Photo: Shutterstock)

La Cnuced invite les pays du G20 à mettre en place une politique de «dépenses budgétaires agressives» pour compenser la baisse de la consommation des ménages et la baisse des investissements des entreprises. (Photo: Shutterstock)

Les économistes de l’Onu préviennent d’un potentiel scénario économique catastrophe et poussent les pays du G20 à prendre des décisions musclées.

1.000 milliards de dollars: c’est l’impact économique mondial que pourrait occasionner , chiffré par les économistes de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) dans une .

Selon cette dernière, l’épidémie va provoquer une récession dans certains pays et une décélération de la croissance mondiale en dessous de 2,5%.

«La vraie question est de savoir si cette prédiction ne s’avérera pas quelque peu optimiste», a déclaré Richard Kozul-Wright, directeur chargé de la division de la mondialisation et des stratégies de développement de la Cnuced, lors d’une conférence de presse.

Le scénario le plus pessimiste de l’institution prévoit ainsi un manque à gagner allant jusqu’à 2.000 milliards de dollars, avec une «insolvabilité généralisée» et un «effondrement de la valeur des actifs».

«Dépenses budgétaires agressives»

Dans ce scénario catastrophe, les économies les plus touchées seront les pays exportateurs de pétrole et d’autres matières premières, et ceux qui ont des liens commerciaux étroits avec les économies initialement touchées.

La durée et l’amplitude de la crise dépendront de la propagation du virus, du temps nécessaire pour trouver un vaccin, et des mesures prises pour atténuer les effets de l’épidémie sur l’économie et la santé.

La Cnuced réclame de ce fait une réponse coordonnée du G20 avec des «dépenses budgétaires agressives» et «des investissements publics importants», pour compenser la baisse de la consommation et des investissements des entreprises.